L’optimisation ou la rationalisation des sites de GPSEO tourne au combat syndical. Pour preuve, la mise en avant accusatrice d’une déclaration de la DGS de la GPSEO par la CGT.
Issue du rapprochement de plusieurs intercommunalités en 2016, leurs précédents sites étaient toujours actifs depuis 6 ans. La rationalisation des espaces et des frais arrive après un temps de latence.
Dans ce cadre, le déménagement de Carrières-sous-Poissy vers Mantes ne laisse pas indiffèrent certains salariés qui vont devoir effectuer un trajet bien plus long pour se rendre sur leur lieu de travail.
Comme le changement de ce dernier s’effectue dans le même département, il ne donne droit à aucun dédommagement de la part de l’employeur.
C'est donc sur le terrain de l’émotionnel que le syndicat se positionne en reprenant une déclaration en réunion de cadres de la DGS. Si malheureuse soit-elle, elle marque bien la volonté d’avancer pour réduire les frais de fonctionnement.
Le financement de la structure ne pourra plus se permettre une hausse comme celle pratiquée en 2022 avec son impact sur la taxe foncière.
Maintenant, la méthode employée en interne est sans doute à « aménager » et à être plus à l’écoute des salariés, en particulier les moins bien payés.
L’épisode devrait permettre également de se poser la question des facilités et capacités de déplacement intra-communauté urbaine.
A l’heure du prix au sommet du litre de carburant, les transports en commun sont une solution à condition de pouvoir garer sans frais son véhicule à proximité de la station, faute de quoi vous aurez nos concitoyens qui préfèreront la voiture/moto… histoire de ne pas rallonger (encore plus) leur temps de transport s’ils devaient jouer avec des interconnexions et de préserver leur qualité de vie à ne pas devoir passer plus d’une heure dans les transports…
Aller comme retour.
A Poissy comme ailleurs.