Avec le passage de la flamme olympique ce mardi 23 juillet, l’amplitude de la coupure du service de transport pisciacais interpelle.
Les réseaux sociaux s’enflamment avec l’information que le service sera interrompu de 09h30 à 16h00 pour un passage prévu de 14 à 15h30 dans la ville. 13-16h n’aurait-il pas été suffisant avec des bus restant aux terminus le temps du passage ?
Une citoyenne pisciacaise s’insurge de la situation, connue pour ne pas avoir la langue dans sa poche, et voilà qu’elle reçoit un « tir de barrage » de certains membres ou affiliés à la Mairie de la ville.
Même si l’événement est exceptionnel puisque les derniers JO d’été en France datent d’il y a 100 ans, le quotidien des français est parfois fortement impacté, Paris en est le point d’orgue, mais pas seulement. Faut-il s’en offusquer et s’offusquer de cette réaction ?
Une interrogation est présente quant au passage ici et ailleurs dans les Yvelines mais pas seulement, alors que la flamme est déjà passée par Paris, censée être la destination finale…
La différence de perception entre deux France est perceptible, celle travailleuse qui ne comprend pas pourquoi et comment autant d’argent peut être dépensé alors que les caisses sont vides (paraît-il) et que le poids de la dette se fait grandissant chaque jour. Pour ceux qui se demanderaient encore où passe ce pognon de dingue, ils en ont une illustration…
Et il y l’autre France, celle qui est pour mettre en avant la gloire et le rayonnement du pays, savourer les moments historiques à venir, participer aux épreuves (en spectateurs…) directement si le prix de la place n’est pas trop élevé ou sur petit/grand écran chez soi.
En attendant, que ce soit pour le transport en bus, ou le trajet en véhicule sur autoroute, le quotidien n’est pas un long fleuve tranquille. Force est de constater que tout n’a pas été pensé pour faciliter la vie durant ces JO.
A Poissy comme ailleurs.