L'école n'a pas à se mêler de la vie affective et sexuelle des enfants en-dessous de l'âge de la puberté et ou de la majorité sexuelle, et d'autant moins en Maternelle !
Il n'y a pas de consentement possible pour un enfant.
Le grooming en préparation est intolérable et franchit la ligne de l'intimité des petits.
L'éducation sexuelle doit rester un cours scientifique et de santé publique (reproduction/contraception/MST) au lycée.
Aucun adulte mis dans des situations tendancieuses n'a à parler de parties intimes au "coin poupée", ou leur apprendre en projetant sur eux des concepts d'adultes ou d'associations prosélytes.
La Maternelle, c'est l'âge de la petite souris et du Père Noël…
Pas des obsessions Woke.
A Poissy comme ailleurs
Signez la pétition :
https://www.petition-education-sexuelle.fr
La circulaire n° 2018-111 du ministère de l’Education nationale stipule que l’éducation sexuelle « doit trouver sa place à l’école dans un esprit de neutralité et de discernement ».
Mais un projet de programme, qui vient d’être élaboré par le même Ministère pour application à partir de septembre 2025, sort largement de ces limites.
Les thèses woke, en effet, y sont présentes dès l’âge de 3 ans et jusqu’en terminale avec « la lutte contre les stéréotypes de genre » que les enseignants sont invités à mener.
Suivant le militantisme woke, les filles seraient brimées dans leur liberté et leurs choix, et les garçons favorisés, ce qui expliquerait le patriarcat « systémique » de notre société. Pour assurer l’égalité homme-femme, il faudrait donc lutter contre les représentations du masculin et du féminin, qui seraient toutes fausses et mauvaises. Le programme est fondé sur cette idéologie, tout le long des années de scolarité, alors que la France est l’un des pays les plus égalitaires au monde.
Cela commencerait dès la petite section de maternelle, au moyen d’albums, histoires et jeux visant à déconstruire les représentations mentales du féminin et du masculin. Les enfants en sont pourtant, à ces âges, au tout début de la construction psychique de leur identité personnelle, sexuée notamment.
A cela s’ajoute, à partir de la classe de 5e, les concepts de l’identité de genre et de la transidentité, fondées sur l’idée suivant laquelle le sexe serait « assigné à la naissance », ce qui serait contraire à la liberté individuelle. Chacun devrait pouvoir s’autodéterminer, quitte à bloquer sa puberté, voire à transitionner.
- Nous refusons l’approche de ce projet de programme, à la fois négative, hygiéniste, détaillée et suggestive.
- Nous refusons que cette lecture idéologique et politique des identités sexuées et de la sexualité soit exposée à nos enfants.
- Nous refusons qu’au motif de l’éducation sexuelle, les portes des salles de classes soient grandes ouvertes à des associations militantes du wokisme.
- Nous refusons que des adultes parlent de sexe à nos enfants mineurs. Alors que le consentement est supposément au cœur de cette éducation, ces contenus leur seraient au contraire imposés.
Nous demandons à l’Education nationale d’assurer sa mission et de garantir le plus grand respect des élèves, aussi bien dans leur intimité que leur identité et leur conscience.