18 février, soirée "Hot" en couleurs
Ce Conseil Municipal du 18 février 2010 a été assez court mais n'en a pas été calme pour autant.
En effet, en début de réunion j'ai interpellé monsieur le Maire de Poissy afin de lui faire part de la grande inquiétude des habitants du quartier de La Bruyère suite au projet de construction de logements près de la gare dite "de la grande ceinture", projet qui viendrait sur-saturer la vie du quartier : circulation, crèche, école, stationnement.
En dehors de tout esprit partisan, je m'étais fait l'écho de ce projet dans ce blog le 7 février dernier, avec le questionnement des conséquences potentielles de la réalisation de la Tangentielle Ouest.
La réponse de notre premier édile a été de dire que le sujet n'étant pas à l'ordre du jour il n'y répondrait pas et qu'il fallait respecter le règlement intérieur du conseil (pour respecter l'ordre du jour).
Toutefois, une bonne vingtaine d'habitants du quartier s'étaient déplacés. Devant l'absence de réponse en début de réunion, ils l'ont interpellé à la fin pour savoir ce qu'il en était exactement.
Monsieur le Maire a eu beau dire qu'il s'agit d'un projet initié par son prédécesseur, la physionomie initiale a grandement évolué sous sa mandature.
Et ce n'est pas parce qu'un projet a été initié qu'il faut le garder.
Les motivations pourraient être toutes autres, puisque la construction de nouveaux logements permet l'attribution d'une aide du Conseil Général, aujourd'hui de 10.000 euros par logement.
Je soupçonne donc que cette construction soit le moyen d'obtenir une subvention pour financer....la rénovation du quartier de La Coudraie.
Ce serait l'aide de La Bruyère pour La Coudraie. A confirmer cependant.
Ce sera une des questions à poser à notre Maire lors de la réunion publique (a priori) qu'il a annoncé sous la pression des habitants. Les date, heure et lieu seront annoncés prochainement.
L'autre sujet "hot", en ce qui me concerne, est la décision de notre Maire de m'attaquer en justice dans le cadre de l'article L2123-35 du Code Général des Collectivités Territoriales.
Comme je l'avais évoqué dans mon article du 15 février ("Maire attacks"), c'est mon article "éthique en toc" du 29 janvier 2010 qui n'a pas été apprécié et qui fera l'objet des discussions devant tribunal pour savoir s'il s'agit de propos diffamants.
Extrait de l'article L2123-35 :
"La commune est tenue de protéger le maire ou les élus municipaux le suppléant ou ayant reçu délégation contre les violences, menaces ou outrages dont ils pourraient être victimes à l'occasion ou du fait de leurs fonctions et de réparer, le cas échéant, le préjudice qui en est résulté.
La protection prévue aux deux alinéas précédents est étendue aux conjoints, enfants et ascendants directs des maires ou des élus municipaux les suppléant ou ayant reçu délégation lorsque, du fait des fonctions de ces derniers, ils sont victimes de menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages."
Afin de ne pas être en reste, et vu la tournure que prennent les choses, j'ai informé Monsieur le Maire de mon action judiciaire à venir relativement à une autre affaire pour "trafic d'influence".
En effet, le document de promotion de la semaine de l'égalité 2008 indique la tenue de la réunion du "Café Littéraire" du 02 décembre 2008 dans le restaurant "La Mama", document que la ville a élaboré, payé (en tout ou partie) et diffusé la publicité.
Après le salon de l’auto 2008 de Poissy (réitéré en 2009), pourquoi ce restaurant serait-il choisi dans le cadre de cette « semaine de l’égalité » au détriment de tout autre ? Monsieur le Maire de Poissy et/ou son adjoint au Commerce useraient-ils de leur position pour exercer un avantage pour ce restaurant ?
Si tel était le cas, ces faits seraient incriminés par les articles 432-11 et 433-1 du Nouveau Code Pénal français.
Bien entendu, cela vient en complément des éléments relevés dans le cadre des salons de l'auto qui se sont tenus à Poissy en 2008 et en 2009, éléments qui sont éligibles au délit de "prise illégale d’intérêt", définie à l’article 432-12 du code pénal.
Deux points pour lesquels je vais déposer une plainte contre X