A POISSY, IL N'Y A PAS QUE
LES CAVES(*) QUI SE REBIFFENT,
IL Y A AUSSI DES ADJOINTS AU MAIRE !
Du jamais vu en réunion de conseil municipal ce soir 27 mars, au sujet du budget 2013 : MM.BOUZNADA, ALLAOUCHICHE, HEDRICH, MmeCHIGNAC et le délégué à l'agenda21 M.PASQUIER se sont abstenus, en reprochant à Frédérik BERNARD le délai - tardif - de constitution du budget, sa manière de procéder, et si j'ai bien compris, une certaine forme d'autisme.
Les reproches faits sont la présentation et préparation tardive de certains éléments budgétaires voire non-présentation et donc non-discussion de certains comme les rythmes scolaires en 2013, la non-prise en compte des éléments de l'Agenda 21 et j'en passe.
Résultat, majorité toute relative de 18 voix "pour", 8 "abstention" et 13 "contre".
La gestion toute personnelle de notre premier édile est mise en lumière par les membres de sa propre majorité, de manière éclatante ce soir, comme j'avais pu le faire un certain soir de septembre 2009, pour - somme toute - les mêmes raisons, en partie.
Est-ce une manière de montrer les dents à onze mois avant les prochaines élections municipales ? Oui et non. Les longs propros de JP.HEDRICH, qui s'exprimait au nom des "Vivre sa ville" venus en nombre au sein du public, m'a semblé lourd d'amertume avec des mots bien pesés. Ce qui me fait dire que le mal est profond. Certains échos m'étaient parvenus pour mettre en cause les pratiques du cabinet du maire et son relationnel particulier. On en voit probablement les conséquences ce soir.
Certains pourraient s'en réjouir, pas moi. Car même si la fin du parcours est peut-être proche, il y a encore une année presque complète durant laquelle les Pisciacais et Pisciacaises ne peuvent que pâtir de la situation si elle devait perdurer. Soit le maire se remet en question, soit la crise va être durable, onze mois pour le moins.
Un peu de fair play et de lucidité serait grandement nécessaire à notre premier édile, mais nous savons tous qu'il n'y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Affaire à suivre !
(*) cf le film "le cave se rebiffe" réalisé par Gilles Grangier et dialogué par Michel Audiard en 1961, tiré du roman éponyme d'Albert Simonin, 2e volet de la trilogie consacrée au truand vieillissant Max le Menteur et qui comprend aussi Touchez pas au grisbi et Grisbi or not grisbi également adaptés à l'écran, le dernier volet l'ayant été sous le nom de Les Tontons Flingueurs. On était bien dans l'esprit du tout dernier...