22 octobre 2009
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La délibération N°1 du conseil municipal du 22 octobre 2009 a été le reflet de ce que chaque républicain a en horreur.
L'objet de cette délibération est de demander la garantie d'emprunt (950.000 Euros) pour le financement de l'acquisition de locaux d'une crèche communale.
Il est utile de dire et de reconnaître que le projet est louable.
Mais à la remarque que le fait de demander cette garantie avant même que la décision de créer une crèche soit prise, sans même passer par la case "commission des affaires sociales et solidarité", était de "mettre la charrue avant les boeufs", M.Le Maire a répondu que l'ancienne équipe n'a jamais fait vivre ces commissions permanentes et qu'il ne voyait pas où était le souci dans ce cas de figure.
Ainsi, d'un revers de la main, M.Le Maire balayait l'existence des commissions, en même temps que le principe et la nécessité de partage des informations et de transparence
Et même, il s'étonnait que nous ne soyons pas au courant de la décision de Fadela AMARA, membre du gouvernement...
Même s'il y a une politique globale décidée par le gouvernement, au niveau local la moindre des choses est de respecter les instances du cru.
C'est le principe de base de la démocratie locale, dont il s'est voulu le héraut dans un passé très récent.
Faites donc ce que je dis, mais pas ce que je fais...!
L'impression qui m'est restée de cet "échange" me renvoie tout droit à un film dont un des acteurs principaux joue le rôle de maire. Vous l'avez certainement reconnu.