LA GESTION
A TOTO
Dans le lot des délibérations du conseil municipal d'hier soir, deux concernaient le conseiller que je suis, à savoir le retrait de la représentation de la municipalité auprès des écoles de l'Abbaye (maternelle et primaire) ainsi qu'au Conseil d'Administration du Conservatoire de Musique.
Finalement, l'ensemble du conseil a pu découvrir une troisième, celle du retrait de représentation de la Municipalité auprès du Lycée Charles de Gaulle. Petit oubli réparé in extremis.
Par contre, rien sur la représentation au sein du SIVOM, qui est effectivement un oubli, pour lequel l'intéressé a été invité à démissionner.
Le plus étrange est que ces différents retraits interviennent deux ans après la sortie du groupe majoritaire du conseiller récalcitrant (à la voix du maître). En effet, elle avait été annoncée le 24 septembre 2009 et hier nous étions le 29 septembre 2011...
Pourquoi un tel décalage ?
Première raison probable : un manque de suivi. Après l'exclusion des commissions Finances et Sociales (d'ailleurs sans avoir fait de délibération au conseil municipal) dans la foulée, les autres désignations avaient été conservées. Bien pratique finalement puisqu'il fallait se coltiner les conseils d'école dont certains membres désignés commençaient à répugner au regard des démissions enregistrées.
Deuxième raison, plus que probable : les remous et le relai du mécontentement des familles dont la dérogation scolaire avait été refusée "par principe d'éaglité républicaine". La fin de réunion du conseil municipal de juin 2011 avait été riche d'enseignements : un maire et une adjointe enfermés dans leurs certitudes, une très faible écoute du terrain et une inflexibilité idéologique digne du soviet suprême, le tout couronné d'une fuite devant la critique en finissant en catastrophe et de manière abrupte la réunion. S'il fallait une preuve que le sujet dérangeait, elle avait été donnée de manière éclatante.
Troisième raison : la communication préalable des informations relatives aux écoles était pour ainsi dire inexistante puisque les courriers adressés par la Maire ou son adjointe à l'éducation aux directrices étaient seulement connues lors des réunions de conseil d'école. Le partage des informations et l'implication du représentant de la ville ne constituaient qu'un caractère plus qu'optionnel.
L'ensemble des ces points montre le niveau zéro de gestion, de suivi et de communication.
Semblablement au budget 2011, le cumul de zéros me fait penser aux petits mots dits durant les jeunes années, adaptés une fois de plus pour l'occasion :
zéro + zéro nous donne... la gestion à toto...
PS : cette réunion de conseil municipal va être contestée par les représentants du Modem, absents pour cause de boycott, du fait de non remise à temps du dossier de délibérations. Affaire à suivre.