POUVOIR D’ACHAT,
UNE GAGEURE
Dans le flot des informations, bien vite oubliées par la crise grecque, l’augmentation de la TVA nous pend au nez, en plus des taxes comme celle sur les sodas.
Le pouvoir d’achat était un des thèmes de la précédente présidentielle. Tout le monde pensait pour le « plus de », mais dans les faits, c’est « moins de », y compris avec un euro surévalué (ou les autres monnaies sous-évaluées, le résultat est le même). Le local rejoint le national, puisque depuis peu, tous les foyers pisciacais ont « enfin » reçu la totalité de leurs feuilles d’impôts locaux, non sans quelques surprises.
En fait, les 14,8% d’augmentation annoncés sont pas loin de 17,7%. A titre personnel, cela représente un total d’environ 500 euros, soit un demi-SMIC net. Parmi ceux qui sont dans le même cas, certains pourront le payer plus facilement que d’autres. Pour les foyers mensualisés, cela se traduit par une continuité de prélèvement sur novembre et décembre, par rapport au léger ajustement qu’il y aurait dû avoir.
Alors force est de constater qu’à Poissy, et malgré les belles paroles de 2010, le rabotage du pouvoir d’achat des familles pisciacaises est devenu quasiment une raison d’être de la municipalité socialiste, avec son « pouvoir de dépense », sans avoir un grand souci du lendemain.
La « règle d’or » qui jusqu’à présent concernait l’équilibre des comptes, ne devrait-elle pas changer pour revenir sur des bases saines d’une « dépense maîtrisée », en diminution ? Faute de quoi nous aurons « rebelote » sur le pouvoir d’achat en 2014, voire avant, et ce quelle que soit l’étiquette politique de nos futurs édiles.
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Daniel DEBUS
Conseiller municipal d’opposition
http://www.pourpoissy.fr