UN RETRAITE INOPPORTUNEMENT ACTIF
Jacques MASDEU ARUS a été Maire de Poissy de 1983 à 2008. Député jusqu'en Août 2009, date de sa déchéance par décision du Conseil Constitutionnel suite à sa condamnation pour corruption en 2006 confirmée en appel.
Ce dernier a été le mentor de plusieurs personnes.
En premier lieu, son ex-Président du comité de soutien aux municipales de 2008, qui fait son trou sous son aile bienveillante, en tant que Conseiller général de Poissy-Sud et Président d'une association du cru prétendument apolitique. Preuve en est l'article du dernier numéro du Courrier des Yvelines, dans lequel ses propos sont clairs à son sujet. Pour mieux le mettre en avant, il égratigne son ancien (et méritant) Directeur de cabinet et co-listier de 2008, son successeur au poste de député et désormais ministre des sports.
En second lieu, moi-même, de par mon opposition à cet anti-modèle républicain. En effet, c'est "grâce à lui", et contre lui, que mon engagement politique a débuté en 2007, par la réaction à sa première condamnation et en faveur de la lutte contre la corruption.
Toutes les manoeuvres pour essayer de la diminuer ou la minimiser ne changeront pas à la fois ma propre conviction ni celle de nos concitoyens. Quel Républicain censé peut-il défendre l'indéfendable ? Une loi devrait être promulgée pour exclure définitivement les élus praticiens d'une corruption d'autant plus abjecte que lorsqu'elle est assumée.
Dans ce prolongement, avoir le soutien d'un boulet de la République n'est pas un cadeau en soi. La crédibilité du sieur est d'autant peu grande qu'il a conservé ses droits au placard doré duquel il aurait été de bon ton de ne plus sortir pour - encore une fois - ne pas donner le contre-exemple dont il a été le héraut pisciacais, voire national.
La page devait être tournée. Vouloir faire perdurer la nostalgie déssert son propre camp et avantage celui d'en face. Qui plus est en donnant son quitus à l'équipe municipale en place ! Un comble !
Décidemment, la politique d'antan "à la papa" n'a plus sa place dans notre monde moderne qui n'arrête pas d'évoluer. Cette nécessité, certains gagneraient à la comprendre une bonne fois pour toute ! Faute de quoi, rancoeurs, division et clivages seront la recette de la défaite en 2014.