Pour mémoire, les plaines d'Achères et de Carrières-sous-Poissy comme dans le Val-d'Oise ont accueilli entre 1899 et 1999 les eaux usées de la capitale et sa région, une irrigation qui permettait de fertiliser les sols. Fin des années 1990, l'Etat a été attaqué en justice mais sans suite judiciaire, cependant la culture des légumes a été interdite en 2000 et une partie des 4620 hectares d'épandage a été urbanisée.
Mais l'ARS a indiqué récemment qu'en 4 mois, elle a envoyé un courrier à 500 professionnels de santé et que 49 test de plombémie avaient été réalisées, soit « plus qu'en 2016 et 2017 réunis ». Ces tests mesurant le taux de plomb dans le sang ont révélé deux cas de saturnisme à Carrières-sous-Poissy chez un enfant et une femme enceinte.
L'ancien maire de Carrières-sous-Poissy, Eddie Aït, a porté plainte début mars contre X pour « mise en danger de la vie d'autrui », appelant d'« urgence » à « une campagne généralisée de dépistage ».
Un dépistage systématique aurait-il dû être pratiqué « dès 2014 » comme demandé par un habitant des Hauts-de-Seine qui a engagé plusieurs actions en justice et parle de déni total des autorités ?
A Carrières-sous-Poissy, Achères, Pierrelaye mais également dans les communes proches comme Poissy par exemple. Car comme pour le nuage de Tchernobyl, comment croire que la frontière d’un fleuve ait stoppé les effets et conséquences, notamment des cultures maraîchères dont la production a été consommée localement, mais pas seulement ?
Nous avons peut-être le futur grand scandale sanitaire devant les yeux.
L’épandage des boues est un sujet plus que sérieux !
Les projets en cours sur le territoire des Yvelines et de Poissy en particulier doivent être revus à hauteur de la responsabilité qui incombe à nos représentants et gouvernants.
Il s'agit de savoir quel est réellement le risque et qui est au courant de quoi et depuis quand ?
Le préfet des Yvelines ferait bien de prendre le sujet à bras-le-corps.