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17 décembre 2018 1 17 /12 /décembre /2018 08:00

La situation suite aux réponses données aux gilets jaunes n’est pas claire pour tout le monde, pour ne pas dire pas vraiment pour qui que ce soit, sauf quelques initiés peut être ?

A la demande de justice fiscale, la réponse a été considérée comme « light », très light même.

Sensée pouvoir engranger des recettes supplémentaires, la réforme fiscale attendue se fait attendre, comme la taxation des GAFA, des super-tankers et des produits low-cost qui détruisent à petit voire grand feu nos industries et nos emplois, des opérations boursières spéculatives, et la retaxation ou remise en place de l’exit-tax.

A l’inverse pas de re-indexation des retraites, rien pour les handicapés, ni pour les agriculteurs, et la liste est assez longue de toutes les rentrées d’argent qui ne sont pas effectuées là où elles pourraient être faites.

Avec un litre de carburant à 1,40/1,50 E, le prix a baissé depuis une-deux semaines mais comparativement à 1,10/1,20 E d’il y a encore 2/3 ans, le compte n’y est pas.

Le RIC, le Référendum d’Initiative Citoyenne fait peur. Notre Maire de POISSY, sur BFMTV, estime que le dialogue sur le « terrain » serait suffisant. Peut-être l’est-ce au niveau local, mais pour les grandes questions nationales, le RIC n’est que la seule solution.

La concertation durant trois mois est destinée à faire remonter les doléances. Positif sur le principe, mais nous voilà revenus en 1788-1789 , avec 230 ans de décalage.

Les nouveaux roitelets sont-ils à ce point déconnectés du peuple à devoir les recueillir ?

Le malaise est profond, des solutions ont été proposées par des responsables politiques (un député et un sénateur) , en particulier une proposition de loi de 48 articles, pourquoi n’est-elle même pas débattue ?

L’exécutif mise sur le dialogue, mais qui aura suffisamment de hauteur de vue dans ce cadre, y compris au gouvernement ?

Qui a compris que la situation était grave ? Et ne parlons pas des effets et des casseurs. Le malaise est beaucoup plus profond, généré depuis plus de 30 ans, mais le système est arrivé au bout en 2018... 35 ans même si nous prenons 1983 et le choix de l’économie libérale fait par le gouvernement sous Mitterand comme l’a rappelé récemment Jean-Pierre Chevenement.

La sortie de la crise ne pourra se faire qu’avec des mesures aussi profondes que la détresse et la colère.

Les équilibres politiques vont de toute façon etres revus fin mai 2019, avec les élections européennes où les forces républicaines vont prendre la main, mais attention, ceux qui en portent les couleurs seront probablement déçus, à POISSY comme ailleurs.

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commentaires

A
Et maintenant les 14666 euro de Mme JOUANNO, présidente de la commission chargée de l’organisatison du grand débat... elle jette l’éponge Mais... NE DÉMISSIONNE PAS et elle conserve son salaire !!!! Incroyable mais vrai.
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A
Avec Sarkozy et les Sarkozistes dont Xavier BERTRAND était le leader, pourquoi vous étonnez-vous ? Ils n’ont aucune honte à vouloir donner des leçons de démocratie, ces LR/ex-UMP, s’asseyant sur le droit et la décision du peuple en signant en le traité de Lisbonne et ses dispositions que les Français ont refusé par référendum en 2005.<br /> Le ménage total n’a pas encore été fait chez LR et il va suivre la destinée du PS.
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A
la politique est devenue « l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde », selon la formule de Paul Valéry. La réticence des hommes politiques est à ce point douteuse vis-à-vis du RIC qu’on pourrait croire qu’ils ont vraiment peur du peuple. Karl OLIVE joue un jeu dangereux et incompréhensible en ne se déclarant pas ouvertement en faveur du RIC.
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R
Bonjour, ce qui est quand même phénoménal c’est que ces élus ont le culot de venir faire la leçon sans regret ou vergogne devant les caméras de télé. Leur discours est creux et leur indécence est vraiment sans limite.
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M
« Je ne regrette rien de mon choix »<br /> <br /> En perdant ses mandats de maire et de député, Xavier Bertrand a aussi perdu de l’argent. Alors qu’il touchait 8 300 euros brut par mois – sans compter l’indemnité représentative des frais de mandat (IRFM) des députés, d’un montant de 5 770 euros brut –, il ne gagnait plus « que » 5 236 euros brut avec son mandat à la tête de la région. C’est cette baisse qu’il a décidé de compenser en augmentant ses indemnités à l’agglomération.<br /> <br /> Vivement attaqué sur les réseaux sociaux, Xavier Bertrand assume, en assurant qu’il n’y a aucune « entourloupe ». « Je ne regrette rien de mon choix », a-t-il affirmé jeudi 31 mars sur RTL, en demandant « qu’on ne mette pas en cause [sa]sincérité ». Refusant « de servir de punching-ball », l’élu LR estime ne rien avoir à se reprocher à partir du moment où il gagne moins qu’avant. « Si j’étais resté député, ma situation aurait été plus confortable car je percevrais les mêmes indemnités, mais l’IRFM en plus », souligne-t-il, en accusant le Front national d’être à l’origine de cette polémique.
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C
En pleine crise des gilets jaunes, il doit bien regretter le Xavier d’apparaître comme un imposteur. Donc à lui d’assumer, jusqu’au bout !

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