A écouter le gouvernement et certains politiques, dont le maire de Poissy, ce serait « stop », car évidemment il faut sortir de cette crise.
Le socle du mouvement, la colère, semble cependant s’être installé durablement. Le malaise reste présent malgré les mesures annoncées.
Les derniers discours entendus, ceux du Président de la République, ceux de son porte-parole, n’ont - semble-t-il et malheureusement - pas été à la hauteur de la situation. Avec les paroles utilisées, beaucoup se demandent même quelle est la réelle volonté de dialogue ?
S’ensuivent encore des violences le week-end dernier, qui sont condamnables quel que soit le bord qui les a effectuées.
Malgré la bonne volonté des maires et de certains élus, les résultats du débat national va-t-il être pris en compte au niveau de l’enjeu ?
La demande exprimée est finalement celle d’un redressement national, qui est bien autre que l’annonce de poursuite des actions gouvernementales programmées et rappelées lors de l’allocution du 31 décembre.
Le débat n’a pas encore commencé et déjà émergent des sujets qui ne font pas partie des « thèmes » prévus.
L’essentiel n’a pas été abordé, celui relatif à la justice sociale. Reste à voir si les propositions gouvernementales issues du débat national seront à la mesure des attentes ? La réponse à la question sera primordiale.