Quand les
pourcentages
se transforment
en chiffres…
Le budget 2010 présenté dans le dernier numéro (38 du 22/04/10) du Pisciacais ne serait pas complet s’il n’était pas converti en euros.
Déjà, tel qu'on le voit dans la partie "dépenses de personnel", additionner des pourcentages en dit long sur la maîtrise mathématique.
Comparons donc 2010 par rapport au réel de 2007, en millions d’euros :
Salaires et charges : + 5,01 (32,63 contre 27,62)
Charges à caractère général : + 5,08 (22,71 contre 17,63)
Autres charges de gestion courante : +1,3 (8,82 contre 7,52)
Charges financières : +1,94 (2,71 contre 0,77)
Atténuation de produits (solidarité) : +1,68 (0 en 2007)
ce qui donne un total de +15 millions de dépenses de fonctionnement supplémentaires.
En parallèle, les recettes des contributions directes (taxes d’habitation, foncière, professionnelle) ne progresseront que de +4,1 millions.
De plus, que dire à la lecture de « L’encours de la dette reste stable » en passant de 26,624 millions en 2007 à 31,418 prévus en 2010… ? Une « stabilité » à +4,8 millions, soit +18%...
Pour financer toutes ces dépenses au-delà de 2010, le Maire aura beau tenter de se retrancher derrière le prétexte de la réforme de la taxe professionnelle, il n’aura cependant aucune excuse d’avoir alourdi les dépenses de la ville alors qu’il connaissait pertinemment l’évolution des recettes, de toute façon en stagnation, crise économique aidant.
Avec cette frénésie de dépenses et d’embauches qui ne semble pas s’arrêter, la question est de savoir quelles marges de manœuvre seront laissées en 2014 ?
De douloureuses décisions devront sans doute être prises.
D’ailleurs, l'augmentation de +25% à +67% des tarifs 2010 des piscines plein air serait-elle annonciatrice de celle des taxes locales en 2011 ?