DEROGATIONS SCOLAIRES
ou l'histoire d'un sabordage éléctoral annoncé
Ces derniers jours, les infos qui me sont remontées du terrain sont insistantes concernant la carte scolaire.
Ou plutôt de son organisation à Poissy et en particulier du traitement des demandes de dérogations.
Ainsi, des classes sont surchargées à l'école PEGUY, et en face à La Bruyère, elles frisent l'anémie, remettant en cause à un ou deux élèves près la présence d'une classe - en clair, il y a une classe qui est à deux doigt de fermer par manque d'élève en nombre suffisant.
Et ce ne serait pas la seule, celle de l'Abbaye en particulier risque d'être dans le même cas.
Alors à quoi joue l'adjoint au Maire en charge de l'éducation et de la vie scolaire ?
Serait-ce une tactique pour donner une contrepartie à l'Inspection académique pour le maintien de la classe de l'Ecole Fournier de La Coudraie ?
Autre sujet, et pas des moindres : le "traitement" de demandes de dérogation par ce même adjoint. Visiblement, la ligne du parti est respectée à la lettre, en se retranchant derrière cette fameuse carte scolaire, remise au goût du jour lors du Conseil Municipal du 05 mars 2009.
L'inflexibilité manifestée par l'adjoint en question (allez, je vous oriente un peu, c'est UNE adjointe...) amène certaines familles dans des situations difficiles voire ubuesques pour lesquelles le papa ou la maman devra faire don d'ubiquité pour mener les enfants à deux écoles différentes au même moment.
Il faut espérer que d'ici là - avant la fin des inscriptions définitives - notre Maire ne fasse pas "don" de dualité au regard des belles déclarations et de beaux principes rabâchés à longueur d'éditorial ou de tribune libre dans le "Pisciacais" qui anoncent que lui et son équipe majoritaire s'occupent des Pisciacais et de leurs besoins.
Dans le cas présent, les besoins sont exprimés, il suffit d'y répondre, avec toute la diligence qui lui sied si bien...
Faute de quoi je serai porté à croire que ce serait l'annonce d'un sabordage électoral en bonne et due forme.
Mais je ne serai pas là pour m'en satisfaire, puisque c'est avant tout la vie au quotidien de toutes ces familles qui en serait bousculée, voire dégradée, s'il fallait aller déposer les enfants à la garderie, y compris sur le plan financier avec près de 400 E de frais annuels par enfant.
Puisque l'adjointe ne semble pas en avoir cure, peut-être que notre Maire sera à même de saisir l'importance et l'humanité des situations ? Pour ma part, je lui pose la question écrite pour connaître la situation globale exacte et voir s'il a bien saisi l'ensemble du sujet.
Réponse le 30 juin au prochain Conseil.