La perspective des Municipales en 2020 fait ressortir un certain nombre de promesses et propositions, tout comme un certain nombre d’acteurs, comblés comme déçus de l’action de la municipalité en place.
Beaucoup d’affirmations pour soit porter aux nues, soit pour critiquer de manière (peu) constructive voire acerbe les actions mises en œuvre comme celles qui ne l’ont pas été.
A Poissy, il existe tout type de personnages, réels ou fictifs, notamment par le biais des réseaux sociaux. Les comptes Facebook et Twitter pullulent, avec un pic de création ces dernières semaines, preuve que la politique « ça intéresse ».
La création de comptes « parodiques » en est une expression récente, pour prétendument justifier quelques dérapages intellectuels et verbaux.
Même si la France est un pays de liberté(s), il reste quelques limites à ne pas dépasser. Les réseaux sociaux restent constitutifs du « vivre-ensemble », mais les « conneries » plus ou moins poussées restent légion. Et ne parlons pas des torrents de boue et d’insultes qui relèvent du lynchage virtuel.
Plusieurs de ces dépassements ont fait l’objet de plaintes, dûment déposées, dans un camp comme dans l’autre parmi les deux en présence à #Poissy.
Comme indiqué dans un précédent article (ou réaction dans les RS), « ça se tend ».
Dernièrement, c’est une icône locale et militant du vivre-ensemble qui en a fait les frais, pour le moment sans conséquence.
Pour avoir échangé avec lui hier suite à son post sur Facebook, nous apprenons qu’il a fait l’objet d’une comparution au commissariat de Police suite à dépôt de plainte au sujet d’une présomption de création d’un compte Twitter se voulant parodique.
La logique juridique aurait voulu qu’une enquête dans le cadre d’une plainte contre X soit menée avec une démarche plus technique sachant qu’il s’agit de réseaux informatiques.
Mais bizarrement c’est lui qui a été cité, et convoqué sur « simple supposition » sans le moindre élément factuel de preuve ; certains membres de la liste PoissyDemain ont eux aussi été supposés avoir une responsabilité.
Evidemment, cette manœuvre confine à croire à une tentative d’intimidation pour tenter de prouver on ne sait trop quoi.
Pour reprendre une célèbre réplique du film « les tontons flingueurs », il faut décidément finir par croire que « les cons, ça ose tout, c’est d’ailleurs à cela qu’on les reconnaît ». L’enquête menée finira par éclaircir la situation.
En attendant, nous exprimons notre total soutien face à ce genre de pratique d’un autre temps qui aura très probablement un effet boomerang sur son initiateur (et ses potentiels commanditaires).
Le bien vivre-ensemble est toujours à double sens.
NOTA BENE : l’article initial a été modifié puisqu’il a vu apparaître des différends personnels et familiaux entre les protagonistes. La polémique personnelle en public n’est pas la nature ni l’esprit de Poissyscope et de ses membres.
En conséquence, ces échanges ont été supprimés volontairement et nous envoyons le message clair de renvoi vers leurs propres responsabilités et conscience personnelle à l’ensemble des acteurs, déclarés ou non durant ces échanges.