Mediapart a publié une série d’articles au sujet de l’association bien connue dénommée « Variétés Club de France », qui regroupe des anciennes stars du football, des personnalités des médias et du show-biz pour des matchs caritatifs. Plusieurs milliers ont été disputés à ce jour, en dernier lieu dans les Yvelines avec le PR.
Le Média a en particulier épinglé la gestion opaque du « Variétés », club qui a été cofondé en 1971 par le journaliste Jacques Vendroux et qui est présidé par Karl Olive depuis novembre 2022.
Membre du conseil d’administration de la Ligue de football professionnel par ailleurs, Karl Olive se serait trouvé dans une situation de conflit d’intérêts avec le Variétés Club de France selon Médiapart : il a contribué et participé à plusieurs décisions du conseil départemental des Yvelines, dont il a été le vice-président (2015-2022), faites en faveur du « Variétés ».
Idem en 2015, où en tant que Maire de Poissy, il avait porté au Conseil municipal (mais sans participer au vote) un partenariat avec le Variétés en lien avec la tenue d’un match caritatif à Poissy.
Relatée hier, 10 juillet, par Le Monde, l’affaire en est-elle une ? Nous connaissons les méthodes et orientations politiques de Mediapart et de son fondateur.
Le système de financement mis en place depuis plus de 50 ans semble être la cible avec la mise en cause de la société adossée à l’association, gérée par Jacques Vendroux et désormais son fils.
Même si le côté caritatif est mis en avant, il n’est pas étonnant d’avoir toute une machinerie derrière, car l’organisation des événements du VCF ne se fait pas d’un coup de baguette magique.
Présenté comme un club mais en réalité cercle d’influence, on y retrouve showbiz et business entremêlés. Notre député ayant été lui-même entrepreneur à sa sortie de Canal+ et jusqu’à son élection municipale en 2014, il y avait une forme de logique et fil conducteur au regard de son parcours professionnel dans la sphère sportive et médiatique.
C’est par l’absence de conventions claires entre l’association du VCF et de l’entreprise des Vendroux & fils, que la polémique est née. Les régularisations faites et celles en cours vont la faire taire, à n’en pas douter. Car les cerbères médiatiques sont féroces et à chacun de faire en sorte qu’ils ne mordent pas.
A Poissy comme ailleurs