POUR un grenelle des Associations
La Maison de la Citoyenneté et de la Solidarité Associative (MCSA) a permis de trouver un cadre et un support à certaines associations. Mais de loin pas toutes, évidemment.
Il y a presque un an de cela, je dénonçais les dépenses (très) importantes de la municipalité pour réhabiliter le bâtiment. Près de 600 KE, une paille, surtout comparé au montant de la subvention reçue, année après année, par la plupart des associations.
Malgré la demande de documents sur les marchés passés dans ce cadre et la décision de la CADA du 08 juillet dernier, j'en attends toujours le premier élément.
Pour le moment, j'ai reçu la liste des subventions demandées et données (ou non) pour l'année 2010.
Cependant point de trace des critères retenus pour en effectuer l'attribution. L'ambitieuse ambition de Mme VINAY, 1ère adjointe au maire en charge de la politique de la ville, semble donc être restée au niveau du projet. Même notre rencontre le 18 mai dernier n'aura pas permis d'y voir plus clair ; j'en étais ressorti sans le moindre document permettant de se faire une idée concrète, même si les "grands principes" avaient été évoqués.
Le chemin des principes à la concrétisation - visible et claire - de ce critères semble avoir été perdu sur la route de la transparence.
A se demander s'ils existent, ces critères, et si tel était le cas comment ils ont été appliqués voire respectés.
Aucun élément ne permet de le savoir de manière détaillée à ce jour.
Annoncée en grande pompe lors d'un conseil municipal, la détermination des critères d'attribution des subventions, dont l'objectif attendu était une sorte de mise au point normative des associations et de leur financement, a donc été l'objet d'indétermination...
Il faut noter que certaines associations sont en difficulté de financement, parfois récurrentes, car insuffisamment aidées, nécessitant sans doute un moratoire.
Le "grenelle" des associations reste donc à faire à Poissy.
En toute transparence.
Texte modifié le 09/10/10, suite à plusieurs remarques, sur le titre notamment, pour laquelle la rédaction initiale n'était pas le reflet ni de l'idée en tant que telle, ni de celle de fin - voilà ce que c'est que de composer à une heure trop matinale, les idées ne prennent pas toutes comme il faut le chemin du clavier...