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7 mars 2019 4 07 /03 /mars /2019 08:00
LR, LREM, la différence de l’épaisseur d’une feuille de papier

Mardi 5 mars, le ministre du budget vient visiter... Génération Terrain, à POISSY.

Gérald Darmanin n’est pas un inconnu puisqu’il était le directeur de cabinet du ministre Douillet, ex-député de la 12ème circonscription dont POISSY dispute la primeur à PLAISIR, avant de migrer vers le nord de la France pour prendre le poste de Conseiller Régional puis de député et la mairie de Tourcoing pour finir.

Le plus étonnant est d’avoir une visite non pas d’état mais personnelle dans la cité de Saint-Louis.

Dans un précédent post, nous nous étonnions de la poussée médiatique récente mais récurrente de notre maire, au point de parler de « maire-media ».

La tendance se confirme avec peu de pause médiatique nationale, et désormais les rencontres de plus en plus rappprochées avec des membres du gouvernement : le Président, le premier ministre, dernièrement la venue du ministre de l’éducation et maintenant celle du budget.

La carrière de notre maire est-elle en passe de devenir nationale ? Un porte-parolat par exemple ? Autre chose ?

Après l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, le transfert de LR vers LREM va bon train et ne va pas s’arrêter, semble-t-il.

La différence entre les deux devient aussi large qu’une feuille de papier, au fil des jours... Seuls quelques gaulois (réfractaires ?) résistent encore.

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1 mars 2019 5 01 /03 /mars /2019 08:00
Poissy, pas d’augmentation des impôts locaux...?

En voyant le nouveau teaser de la ville de Poissy, «Poissy soutient votre pouvoir d’achat - 0% d’augmentation des impôts locaux », nous avons été plusieurs à avoir réagi spontanément, à plusieurs titres.

Tout d’abord sur sa véracité, pour la partie impôts locaux : si certains taux n’ont effectivement pas bougé, l’augmentation n’a pas été - factuellement - de zéro pour cent puisqu’entre autres, les bases de calcul des taxes d’habitation et foncière ont été revalorisées, augmentant le montant à verser...

Les chiffres parlent d’eux-mêmes, en différence de montant sur un exemple concret :

Taxe foncière 2018/2014 : +24,65%

Taxe d’habitation 2018/2014 : +3,49%

A noter la taxe des ordures ménagères qui a pris +20% en 2015, après une augmentation de +2,4% en 2014...

Ensuite, ce que n’a pas fait le premier édile et son équipe, c’est le conseil départemental des Yvelines, dont il assure une vice-présidence, qui a voté à la presque unanimité +66% d’augmentation de la part départementale de la taxe foncière pour application au 1er janvier 2016. Une première en France !

Suffirait-il donc de changer de casquette pour ne prendre en compte que ce que fait la main droite mais oublier ce qu’a fait la main gauche ?

La défense du pouvoir d’achat est d’actualité et très largement mise à mal ces dernières mois et semaines, pour ne pas dire années, alors mieux vaut rester prudent sur le sujet sauf à s’exposer bien inutilement mais sûrement.

Enfin, la publicité faite sur fonds publics et municipaux ne manquera pas de faire jazzer les mauvaises langues d’une telle manœuvre pré-électorale un peu trop manifeste...

L’intelligence et la mémoire des Pisciacais pourraient-elles venir à manquer en 2020 ?

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28 février 2019 4 28 /02 /février /2019 19:00
Le voile déchaine une nouvelle fois les passions

Ce n'est en effet pas la première fois que la question du voile déchaîne les passions en France. L’exclusion de trois collégiennes refusant d’enlever leur voile en 1989 a posé les jalons de la longue série de polémiques qui se sont succédé ces trente dernières années.

Au début du mois d'octobre 1989, le collège Gabriel-Havez de Creil (Oise), situé en zone d'éducation prioritaire (ZEP), exclut, au nom du principe de neutralité et de laïcité scolaire, trois élèves refusant d'enlever leur foulard islamique en classe.

L'affaire devient nationale et la polémique s'engage. Jacques Chirac se prononce finalement en faveur d'une loi interdisant le port de signes religieux "ostensibles" par les élèves dans les établissements scolaires publics.

Cette loi est ainsi adoptée le 15 mars 2004 et appliquée à partir de la rentrée 2004.Plus récemment, ce fut au tour du burkini, du nom de ce maillot de bain intégral, d'occuper une bonne partie de l’actualité politique en août 2016. Le 11 août de cette même année, un arrêté interdisant le port de vêtements religieux sur les plages de la ville de Cannes attire l'attention au niveau national. Le 23 août, la verbalisation d’une femme portant un voile sur la plage de Nice, au nom de l’arrêté « anti-burkini », choquent en France et à l’étranger. Le texte, qui visait implicitement le burkini, est finalement invalidé par le Conseil d'Etat le 26 août.

Dans l’affaire « Décathlon », quelques (trop) rares hommes sont intervenus dans l’espace public, beaucoup plus de femmes, de droite comme de gauche, face à l’indifférence manifeste ou la permissivité parfois purement mercantile de certains.

Les hommes politiques pourtant si médiatiques en temps normal sont restés muets pour la plupart. Seuls le Président du Sénat et la ministre de la santé se sont « aventurés » à donner leur opinion parmi les hauts responsables politiques au pouvoir.

Ce sont les valeurs de la République qui sont mises en avant par la majorité des défenseurs de la place de la femme dans une perspective réellement laïque, c’est à dire sans soumission religieuse dont le niqab est considéré comme un symbole ostensible.

Même si parfois quelques excès de langage (sur les réseaux sociaux) viennent écorner leurs principes, excès mis au pilori à juste titre, le combat pour préserver les valeurs et la culture française (pour les uns ou contre le communautarisme et ses différentes idéologies pour les autres) reste visiblement de rigueur, quitte à passer pour des OVNI d’une partie du reste du monde.

Faut-il toutefois rappeler que beaucoup de femmes de par le monde essayent de se délivrer de ces habits ou attributs religieux. La « liberté » de les porter ne semble aller qu’à sens unique et il leur est souvent difficile de s’en défaire. Certaines en meurent même.

Ce qui nous fait dire que la liberté n’est pas celle qui se pare d’œillères, même consentantes, en se réclamant de son principe dans une forme de perversité linguistique et intellectuelle qui vient heurter l’intelligence individuelle de beaucoup. D’où l’importance du tollé que cela a suscité.

Et n’oublions pas aussi que la France est le SEUL pays qui a rompu avec Dieu, en 1789, et à s’être libéré de tout asservissement religieux (plusieurs milliers de prêtres ont été tués à l’époque), avec confirmation par la loi de 1905 sur la séparation entre l’Etat Français et les religions, quelles qu’elles soient.

L’appel au boycott a certainement été un acte de poids dans la décision du retrait de la mise en vente. Le pragmatisme des affaires reste un gage de raison en France tout du moins pour une grande enseigne nationale.

Les uns devront chercher ailleurs les produits pour se soumettre aux règles dans lesquelles ils veulent bien s’enfermer, les autres seront à même de trouver autre chose pour développer leur esprit de lucre, web y compris pour les deux.

Le mercantilisme n’a pas de frontières ni de limites, souvent encore moins d’éthique même s’il essaye de s’en attribuer les couleurs, ce malgré les grandes qualités des communicants ou autres « community managers ».

Tous les prétendus contre-arguments voire accusations - faciles mais fallacieuses - de quelconque « phobie » ne viendront pas entamer notre conviction profonde que le combat pour la place des femmes - libres et sans servitudes - n’est pas terminé.

À Poissy comme ailleurs.

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22 février 2019 5 22 /02 /février /2019 19:00
Grand débat des jeunes, un ministre en renfort

Le grand débat n’a pas trop été accaparé par les « jeunes ». Florence GRANJUS a pris le pari de les inviter la veille de leurs deux semaines de vacances scolaires pour débattre.



Avec Julien en animateur, le démarrage a été un peu poussif. Quelques questions avec pas mal de pédagogie en réponse, notre députée a été épaulée par le ministre de l’Education, Jean-Michel BLANQUER, pendant la dernière heure.

Cela aura permis de faire mentir l’affirmation entendue « les hommes politiques ne sont jamais là »... eh bien si !

Une autre députée s’est glissé furtivement dans l’assemblée, Michele de VAUCOULEURS, sans compter sur la rapide introduction faite par le maire de Poissy, Karl OLIVE, et la présence de l’adjointe Vanessa HUBERT.

Les échanges et les sujets abordés ont été riches sur ce qui les concernaient directement : réforme du baccalauréat, (non-)usage du téléphone au collège, choix de parcours de formation et l’instruction civique ont été les principales préoccupations.

Le sujet de la réalisation d’un stage, qu’il soit local ou international (à développer), a été l’occasion d’exposer la discrimination vécue par un jeune (noir) qu’il a été extrêmement pénible d’entendre (avant l’arrivée du ministre), qui aurait peut-être mérité une meilleure prise en compte et réponse donnée.

Et pourtant, même si la citoyenneté ne figure pas dans leurs sujets, la chanson qui est entonnée spontanément à la question du développement des arts et de l’envie de chanter est la Marseillaise !

Grand débat des jeunes, un ministre en renfort

Quelle plus belle preuve de leur engagement citoyen; certains se sont même levés pour la chanter.

Les symboles républicains sont ancrés dans les esprits.

À noter la grande simplicité d’expression et d’accessibilité du ministre, qu’il faut remercier de la spontanéité de ses réponses.

Les propositions des jeunes n’ont pas été prolifiques mais quelques questions bien pesées, par exemple les classes musicales en manque de financement pour l’achat d’instruments ou l’échange international d’équipes de foot féminin.

Pour Florence GRANJUS, pari réussi.



Grand débat des jeunes, un ministre en renfort
Grand débat des jeunes, un ministre en renfort
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20 février 2019 3 20 /02 /février /2019 12:00
Grand débat : les jeunes aussi

Le Grand débat est toujours en cours, y compris à Poissy !

Notre députée, Florence GRANJUS, organise une réunion pour débattre avec les jeunes.

Assez peu visibles lors des réunions Grand public, les jeunes ont pourtant des idées, des envies, des propositions.

Saluons l’initiative comme nous l’avons fait pour le premier édile Pisciacais.

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