Comment contacter vos élus municipaux, ou l'égalité républicaine écornée
Dans une démocratie, les élus ne représentent pas seulement leurs électeurs mais l'ensemble des citoyens.
En tant que représentants, ils doivent pouvoir représenter, belle lapalissade me direz-vous.
Et comme nous sommes en démocratie, nos représentants se doivent d'être accessibles.
Cet accès doit pouvoir se faire à trois niveaux :
1 - physiquement, c'est ce à quoi on pense d'emblée,
2 - intellectuellement, c'est du ressort de l'ouverture d'esprit, sans oeillères,
3 - à distance, en utilisant les outils modernes de communication : téléphone et mél (email) quand physiquement cela n'est pas faisable.
Que ce soit physiquement ou par téléphone, le problème de la disponibilité peut se poser.
Donc, le mél (email) constitue le moyen de contact pratique (pour ceux qui ont une connexion internet) de plus en plus utilisé car il permet de laisser une trace à son envoyeur et le temps d'y répondre pour son destinataire.
Rien de plus simple dans ce dernier cas, pour vos élus municipaux de Poissy. En effet, les adresses sont standardisées : vous prenez la première lettre du prénom à laquelle vous complétez par le nom de famille, plus l'adresse du site de la ville.
Très bien, mais il se trouve que les élus du groupe d'opposition n'ont pas droit à ce "privilège". Pourquoi n'y auraient-ils pas droit ? Parce qu'ils sont dans l'opposition ?
Il s'agit là d'une inégalité qui n'a - en aucun cas - lieu d'être.
Donc, j'appelle Monsieur le Maire à rétablir sans plus tarder l'égalité républicaine au sein du Conseil municipal de Poissy en attribuant à chaque conseiller une adresse mél (email) au nom de la ville.
Ce faisant, j'ose espérer que je ne me verrais pas retirer la mienne comme cela a été le cas pour ma boite aux lettres au sein de l'Hotel de Ville.
Eh oui, ma boite aux lettres nominative a été supprimée très rapidement après ma déclaration du 24 septembre.
Les courriers - parfois plusieurs par jour - me parviennent désormais par la voie postale, et parfois "après la bataille" c'est à dire après la date de l'évènement...
mais toujours aux frais des pisciacais, ce que je déplore profondément.