Fourrière Intercommunale rénovée
ou la préparation d'une vision du "Poissy du futur"
Gérée par le SIVOM, la fourrière intercommunale de Poissy et environs vient de faire peau neuve, avec un joli revêtement tout neuf.
Idéalement, elle devrait se situer à un autre endroit qu'à La Maladrerie, puisqu'elle empiète sur une surface qui pourrait être accordée au projet commercial de feu "les Terrasses de Poncy".
Comme ce projet a été remis en cause pour être remplacé par "autre chose", de différent, la demande d'extension de cette fourrière pour y accueillir les villes d'Andrésy et d'Ecquevilly a été repoussée pour le moment - à juste titre - lors du dernier Conseil municipal car la surface supplémentaire demandée paraissait presque astronomique et venait obérer ou limiter sérieusement toute opération future sur le "Nouveau Poncy".
D'autant que cette fourrière se situe juste en face du "nouveau quartier" de La Coudraie, de l'autre côté de la RD113 (ex-N13), qui ne manquerait pas de recréer une "tache" assez voire trop visible dans le paysage pisciacais.
La question primordiale est de savoir quelle part de foncier sera attribuée
- au projet "nouveau Poncy" dont nous ne connaissons pas la teneur pour le moment
- la fourrière intercommunale, pour laquelle une autre localisation pourrait être trouvée
- la zone d'accueil des gens du voyage, dont l'emplacement n'est toujours tranché, sauf erreur, et prévu entre RD113 et A14, ce pour quoi j'avais été le seul à voter "contre" en son temps (2008), déclaration à la clef.
La ville de Poissy dispose encore de rares zones en périphérie sur lesquelles des aménagements urbains sont possibles.
Sans compter que le terrain de l'Hôpital viendra compléter le lot des surfaces libres avec la reconstruction annoncée à Chambourcy à grand renfort de millions d'Euros.
De par l'intégration de Poissy dans l'OIN (Opération d'Intérêt National) de l'Ouest des Yvelines, la physionomie de la ville s'en trouvera de toute façon affectée à terme. A défaut de présenter des projets, les décisions seraient prises par le Préfet.
Cela pourrait être le cas de l'ouverture toujours en attente de la sortie de l'A14 au niveau du rond point donnant sur la caserne des pompiers (l'entrée vers l'A14 est déjà active depuis plusieurs mois, mais pas la sortie sur décision du Maire de Poissy).
Comme tout ne sera et ne pourra pas être fait durant cette mandature, il m'apparaitrait alors utile et même nécessaire qu'une réflexion globale soit menée avec les habitants pour préfigurer le "Poissy du futur", à échéance de 2020-2030, car sinon, les Pisciacais risquent de ne plus être "maîtres" de leur ville, ce quelle que soit la municipalité en place, OIN oblige.
Le bon exemple à suivre nous vient de l'autre côté de la Seine, à Carrières sous Poissy avec son projet du nouveau coeur de ville. Ce projet, même s'il est piloté par l'EPAMSA, a été généré par l'équipe municipale en place et vise à transformer en profondeur la ville et son quartier Saint-Louis en particulier. Le projet de passerelle piéton-vélos par-dessus la Seine pour relier Carrières à Poissy en est directement issu.
Plus près de nous et pour revenir au cas de la fourrière, l'illustration nous en est d'ores et déjà donnée du cas inverse car, malgré les deux représentants pisciacais qui y siègent (et dont je suis le suppléant), c'est le SIVOM et lui seul qui avait la main et qui a décidé de cette réfection du revêtement de son terrain.
Est-ce d'ailleurs le bon exemple en prélude à l'intercommunalité ?
Et au-delà du simple slogan, la démocratie locale serait mise en oeuvre sans être galvaudée.
Ce qui n'est pas utopique à condition d'avoir une volonté sincère de développer et partager une vision à long terme de notre ville, vision qui serait déclinée en projets, histoire donc de ne pas se les faire imposer et d'en conserver la maîtrise in fine.