L’environnement est le combat d’une génération, celle à venir mais avant tout de l’actuelle aux affaires, et un sujet majeur, prioritaire. Il y a même des financements, via taxes, prévus pour cela même si l’élan a été mis en sourdine depuis 17 semaines environ. 😉
Ainsi dans le cadre de l’installation du campus PSG, l’enquête publique intègre cet aspect à juste titre.
Dans ce cadre, il est prévu de relocaliser la fourrière intercommunale - juste à côté du site actuel, en face de la Maladrerie, de l’autre côté de la RD113.
Pourtant, ce projet dans le projet n’est pas très médiatisé, visiblement pas trop bien préparé non plus...
Déjà que son financement n’est pas pris en charge par le nouveau/futur propriétaire des lieux actuels, puisque ce sont nos impôts qui devront y palier, sa réalisation n’est toutefois pas à louper et à effectuer avant les travaux du PSG.
Mais comme il faut aller vite, les services de l’Etat ne semblent pas s’embarrasser de détails pour faire avancer le dossier.
Ainsi, il a été considéré qu’il n’y avait pas besoin d’évaluation environnementale pour cette relocalisation.
Pourquoi s’embêter d’ailleurs ? Ce n’est finalement pas important l’environnement... et ce malgré les indications portées dans la déclaration du SIVOM dans le Cerfa 14734*3 du 21 janvier 2019 : zone d’effondrements et d’affaissement sur une partie du terrain et « toutes les mesures prises » sur le milieu naturel, le ru et la faune locale, sans plus de précision au chapitre 6.
Le chapitre 7 « auto-évaluation » mentionne donc que l’évaluation environnementale « ne paraît pas nécessaire »...
Il y aura juste besoin d’une autorisation administrative. Reste à savoir sur quelle base elle sera donnée... sur l’absence d’impact environnemental, faute d’évaluation...? CQFD ?