SECURITE & JUSTICE
des valeurs en retrait en France ?
Les problèmes de justice et d'insécurité sont en train de prendre des proportions angoissantes : le gouvernement a annoncé dernièrement que le nombre de cambriolages a augmenté de 17 % en France en 2011.
17 %, c'est énorme d'autant qu'il se commet 200 000 cambriolages de résidence principale chaque année en France.
Une augmentation de 17 % représente donc... 30 000 cambriolages en plus en 2011, par rapport à 2010 !!!
Cela signifie pour vous le risque d'être victime à votre tour, car un cambriolage est commis toutes les 2 minutes en France, nuit et jour, toute l'année.
Mais surtout, le phénomène le plus inquiétant est l'augmentation des home-jackings : des cambriolages au cours desquels les occupants (vous et votre famille) sont ligotés, frappés, parfois même torturés et tués par les « cambrioleurs », qui s'avèrent la plupart du temps être des multi-récidivistes.
Le 10 janvier 2012 a encore eu lieu dans les Yvelines ce que la presse a appelé « un cambriolage ultra-violent » (Le Parisien du 11/01/2012) :
| « Les victimes ont été ligotées puis frappées par un ou plusieurs individus qui se sont introduits chez eux au milieu de la nuit. La femme, âgée de 85 ans est décédée et le pronostic vital de son mari de 74 ans, qui a été hospitalisé, est engagé, a précisé une source proche du dossier. |
| "Leur habitation a été retournée par le ou les malfrats. Vu l'état des lieux et la violence des faits, il est presque certain que les malfaiteurs étaient plusieurs sur place". (...) La femme a été retrouvée morte mercredi matin. "Son mari était à côté d'elle quand il a été découvert. Il n'est pas décédé mais son état est très préoccupant ». |
Car c'est bien cela le risque de se faire cambrioler : non seulement cela vous coûte, en moyenne, 5 000 euros de réparations et rachat d'objets, mais, ce qui est bien pire, c'est le risque que vous courrez, ainsi que vos proches.
De plus en plus, vous risquez de vous faire passer à tabac ou pire par les personnes qui s'introduisent chez vous.
Mais faut-il s'en étonner ?
A vrai dire, non, quand on sait la manière dont la Justice traitera ces délinquants si, par chance, ils étaient identifiés puis retrouvés (dans 85 % des cas, ils ne sont jamais retrouvés).
Rendez-vous bien compte que les cambrioleurs ne subiront dans la plupart des cas aucune sanction réelle. Au mieux une peine de prison avec sursis ou un « travail d'intérêt général » de quelques jours dans une « association ».
Même les plus dangereux, condamnés à de la prison ferme, ne passeront généralement pas un seul jour en prison grâce aux « aménagements de peine » devenus systématiques. « Aménagement de peine » veut dire qu'ils repartent libres, tout au plus avec un bracelet électronique à la cheville (objet de fierté dans de nombreux gangs).
Aucune mesure de dissuasion, ni même de neutralisation efficace n'est envisagée en général.
C'est peut-être difficile à croire si vous avez fait, personnellement, l'expérience de la rigueur des autorités, pour des questions de code de la route par exemple.
Mais c'est pourtant la réalité de ce qui se passe en France.
Si vous en doutez encore, je vous encourage fortement à voir la vidéo suivante (pour voir la vidéo, cliquer ici).
Bonne écoute !
Cette polémique autour de ces chiffres est difficilement compréhensible. Les chiffres de l'émission "envoyé spécial " sont éloquents. Je conseille aux lecteurs de revoir l'emission. Derriere ces chiffres, n'avons-nous pas affaire à la recherche du profit de certains abattoirs, en particulier les "100% halal", par simplification du process, rendu de fait moins cher ? En effet, la réponse n'est-elle pas dans le communiqué ? Pourquoi 23% de la production "halal" iraient-il sur le "marché traditionnel" ?
En faisant référence à un entretien publié dans le point, un acteur politique local ne voudrait-il pas dire - sans le dire, histoire de ménager une certaine base élective - que le principe de "hallal" est complètement dépassé dans une société moderne avec ses références et contraintes sanitaires ?
Mais à vouloir se faire peur, on finit par perdre tout bon sens. Ainsi, le poulet est-il réellement égorgé à la main, dans une chaîne où passe des milliers de poulets par jour... ?
Car s'est à se demander s'il ne s'agissait pas seulement d'attaquer une partie de la population, et engendrer un clivage entre français de religions différentes ?
La réelle question est la sécurité sanitaire et son respect. Le principe de donner l'objectif du passage obligatoire à l'ISO 22000 serait plus constructif, puisqu'il y aurait des doutes sur la conformité de 41% des abattoirs français (en 2008).
Cette responsabilité se situe au niveau de l'Etat et de ses services, en dehors de toute étiquette politique et de toute interprétation un peu libre de termes religieux.