Situderrière un arbuste, le nouveau radar fixe de Poissy installé en Zone 30, en service sur la D190 dans le sens Saint-Germain-en-Laye, vient de faire réagir 40 millions d’automobilistes. Pour Pierre Chasseray, délégué général de l’association, "ce n'est plus souriez, vous êtes flashé, c'est souriez, vous êtes ruiné !". En effet, notons que chaque excès de vitesse commis à cet endroit est frappé d’une amende de 135 euros et de la perte d’un point sur son permis. Rappelons par ailleurs qu’à ce jour, dans notre pays seuls 6 radars fixes sont installés dans des rues limitées à 30km/h, tous situés en Île-de-France : un à Poissy (78), trois à Paris et deux enfin à Choisy-le-Roi (94).
Pour Philippe Nozière, président de "40 millions d’automobilistes", ce type de radar crée forcément un sentiment d’injustice auprès des usagers de la route : "Le simple fait de passer en voiture suffit à percevoir l’énorme problème, car la vitesse de 30 km/h est intenable en descente" où est installé ce radar. L’association sollicite ainsi le maire de Poissy et la nouvelle déléguée interministérielle Florence Guillaume, afin de bien vouloir étudier ce dossier et de supprimer ce radar.
En attendant une réponse positive qui tarde à venir tant la grogne monte, souriez…vous êtes sur la photo. Nous reviendrons bientôt sur l’institution du 30 km/h à Poissy.
« Faire se rencontrer Police et émeutiers »
La réaction de la Police ne s’est pas faite attendre suite à la proposition de la cheffe d’agglomération.
« Vivre dans un monde de oui-oui » est l’expression utilisée pour exprimer le décalage entre la perception et la réalité du terrain, en particulier lorsqu’il y a un rapport de force très dur entre deux parties. Une forme de naïveté.
En clair, la vision hors-sol de certaines personnes censées être l’élite en ce qu’elles sont dans les plus hautes sphères de la hiérarchie ou du système de commandement est particulièrement affligeant.
Nous ne pouvons que recommander à cette personne de reprendre ses esprits au plus vite et prendre en compte la réalité du terrain où - à force de laisser faire - la République Française perd du terrain.
Nous soutenons nos forces de l’ordre.