commenter cet article …
Le spectacle donné par le laxisme judiciaire vis-à-vis des maires agressés cet été bat son plein : relaxe avec simple rappel à la loi, classement sans suite de plainte...
Après les belles paroles gouvernementales, au ton souvent martial, la réalité du terrain laisse les Français sans illusion.
Pourtant, il n’y a pas que les maires à protéger, mais tous les Français, vis-à-vis du terrorisme comme du risque sanitaire bien sûr, mais aussi de toutes les autres « incivilités ».
Le dernier cas concret, pourtant mis en avant par plusieurs candidats aux municipales (Orgeval et Villennes), c’est celui de l’arrêt de bus ExpressA14 d’Orgeval.
Installé en rase campagne ou presque, il est d’une dangerosité sans pareille avec, outre un manque patent de places de parking, une accessibilité qui frôle le... pittoresque : imaginez une RD113 au bord de la quelle l’arrêt est présent transformée en petite autoroute urbaine le matin, avec les gens qui slaloment entre les files de voiture pour le rejoindre. Du grand art et une grande chance qu’il n’y ait pas encore eu d’accident.
Nous avons enfin une réaction des autorités compétentes, le Conseil Départemental des Yvelines, qui se saisissent - enfin- de l’affaire après quelques années que cela dure, pour proposer un calendrier d’actions... l’année prochaine...
Oserait-on dire que nous savons à quoi servent nos Conseillers Départementaux : à faire durer le plaisir...? Non, bien sûr, mais en créant cet arrêt, fort utile aux habitants du cru et des villes à proximité, Poissy y compris, comment ne pas avoir pris en compte la globalité de la problématique : parking, accès, sécurité...? Une négligence au mieux, une irresponsabilité au pire. Mais le manque de pratique et donc de connaissance terrain semble mieux expliquer la situation.
Ce qui est dénoncé au niveau national, avec des élites coupées du terrain, nous le retrouvons aussi à l’échelon local, fusse-t-il départemental ou inter-communal.
Avec le retour récent des cambriolages ou de tentatives, la période estivale s'annonce "chaude" à Poissy comme ailleurs. Le confinement avait jusqu'à présent permis de limiter les exactions, cependant sa fin et le retour au travail (et la fin du télétravail) semble laisser revenir les pratiques de la "bricole". Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, une habitante de l'Ile des Migneaux en a encore fait la triste expérience.
Les aigrefins ne reculent devant pas grand chose voire rien...
Attention en particulier aux informations postées sur les réseaux sociaux qui vous montrent dans votre lieu de villégiature, les surprises pourraient être nombreuses au retour.
L'argent facile, celui des autres, reste une tentation dont la limite sera franchie par certains. Les polices nationale et municipale seront sur le qui-vive et tenteront de contenir le sentiment d'insécurité, mais nous ne vivons pas dans un monde de Bisounours.
Il s’en passe des choses à Poissy, mais comme ailleurs l’ordre républicain y est mis à mal.
En pleine crise sanitaire, voilà qu’un match de foot sauvage se déroule au stade Léo Lagrange, au vu et su des forces de l’ordre (*), ce vendredi 5 juin.
Entre jeunes de Poissy et de Saint-Germain-en-Laye, le match ne se situe pas seulement sur le terrain, avec tir au pistolet en agrément.
Quatres jeunes de Bel-Air ont été arrêtés par la Police Nationale appelée en renfort.
Fort peu à parier que la moindre sanction voire condamnation soit prononcée, même à l’encontre de multirécidivistes : amende voire prison selon la loi.
Sans doute à mettre sur le compte des « aides sociales » qu’on imagine verser pour une hypothétique paix sociale.
Ne pas confondre avec la moindre politique de la ville en France et ses dizaines de milliards depuis trente ans...
(*) Information vue dans InfoNormandie : Fort heureusement, la police municipale de Poissy, qui surveille ce match sauvage, a repéré le véhicule d'où serait parti le tir. Elle finit par l'intercepter vers 20h30. A l'intérieur, se trouvent quatre jeunes du quartier Bel-Air, bien connus des services de police.