En marge du projet du nouveau campus du PSG, mais tout proche, se situe le rond-point de la Coudraie.
Connu pour être en face du quartier du même nom, celui-là même qui est en pleine rénovation, il est positionné sur un axe routier stratégique - donc chargé - qui est l’ex-N13, devenue D113.
En 2021, il sera également au niveau de l’entrée de la zone du campus PSG et du (futur) stade de 5000 places.
Quand on dit « axe routier chargé », vous pouvez vous en rendre compte par vous-même : placez vous à l’endroit « stratégique » au niveau du stop juste à deux pas de l’espace de vente Nexity : le trafic est presque infernal de 7h00 à 9h00 le matin, et idem de 16h30 à 18h30 l’après-midi (dans l’autre sens). Difficile de s’engager dans le rond-point sans « forcer » depuis la rue venant de la Maladrerie.
Cette situation n’est que le prolongement de celle au niveau du Novotel d’Orgeval, rond-point sur lequel débouchent les sorties d’autoroute A13 et A14 (depuis Paris) et les flux venant des bords de Seine, Villennes/Poissy et de Verneuil/Flins dans un sens, et de Chambourcy/Saint-Germain-en-Laye de l’autre sens.
Tout ce monde passe également par le rond-point de la Coudraie et de celui des Pompiers de Poissy (qui permet de s’engager sur la D30 vers Feucherolles/Plaisir).
Imaginez que dans 2-3 ans, non seulement le quartier de la Coudraie sera terminé mais aussi celui qui va être créé en contrebas sur l’ancienne propriété sportive du PSA, le centre Maurice Clerc, dont le programme immobilier vient d’être lancé.
À la clef, de l’ordre de 3.000 nouveaux habitants, avec leur véhicule, dont la porte de sortie de la ville la plus proche est le rond-point dit « de la Coudraie ».
Aujourd’hui déjà, les flux routiers étant chargés, il ne fait pas l’ombre d’un doute qu’il va devenir le prochain gros point noir de la ville de Poissy.
Pourtant - comme déjà signalé lors de la grand messe publique - pardon, la conférence - de présentation du projet du campus PSG en 2017, une solution existe pour que ce rond-point ne se transforme pas irrémédiablement de point gris-foncé en point noir.
En effet, cette solution est celle du passage souterrain de la D113 comme réalisé au rond-point des pompiers, ce qui évite tant le bouchon jusqu’à Feucherolles des véhicules venant de la D30, comme celui de la N13 « au bon temps » du croisement avec les 4 feux tricolores...
Le souci de celui de La Coudraie est que les véhicules circulant sur la D113 ne marquent plus l’arrêt à son entrée, ce qui rend périlleux aux heures de pointe toute tentative de s’y engager depuis les voies venant des quartiers : les hameaux et La Coudraie.
Lors de la soirée du 13 septembre 2018, la tentative d’esquive du nouveau Préfet, arguant qu’il n’y a pas (encore...) de projet à faire progresser, ne résiste pas au devoir de l’Etat Français de protection et de sécurité de ses citoyens, surtout routière pour laquelle le gouvernement a mis en œuvre la limitation de la vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires en juillet dernier.
Le voilà en tout cas informé, mais il est vrai que la voie étant désormais « départementale », elle est du ressort (budgétaire) du conseil Départemental (anciennement « Général »).
Tout justement, assis à gauche, il y avait un vice-président départemental, accessoirement Maire de la ville sur laquelle passe la D113 en question...
Après avoir rappelé qu’un pré-équipement existait de source (quasi-)sûre pour faire passer la D113 en souterrain à ce rond-point, ce dernier a pris l’engagement d’aller faire vérifier le point.
La fois précédente, un autre vice-président départemental, lui aussi Pisciacais, s’en était tenu à rabrouer le lanceur d’alerte à « ne pas souhaiter de drame » (bien sûr !) mais sans lancer d’action concrète.
Souhaitons que même si la réponse était négative, notre premier édile (et donc vice-président lui aussi) ouvrirait le dossier au niveau départemental pour mettre en œuvre sa réalisation. Les travaux effectués ces dernières années à Plaisir ne manqueront pas de revenir en mémoire de chacun pour se permettre de dire que tout est possible à condition de s’en donner les moyens.
Il ne ferait d’ailleurs que de se mettre en cohérence avec sa volonté de désengorger la ville qu’il administre, quel que soit le quartier, hameaux compris.
Surtout, il serait le tenant d’une action de sécurité publique, anticipant l’accentuation d’une réelle problématique déjà présente aujourd’hui, pour laquelle il obtiendrait le support sans réserve du préfet des Yvelines.
C’est aux grandes ambitions que l’on reconnaît les grands hommes, mais aussi à leurs réalisations.
Gageons que notre premier édile soit de cette trempe là, ou tout au moins un homme d’action qui saura montrer son engagement et son efficacité.
Car en matière de sécurité, seul le résultat compte : faisons donc en sorte que le rond-point de La Coudraie ne devienne pas le « rond-point de la mort », que l’on vienne de La Coudraie ou que l’on vienne des hameaux !