RESTOS DU COEUR,
27 ANS DEJA !
Dans l'article du 30 novembre 2009, j'écrivais "La meilleure solution serait de "supprimer" les restos du coeur, ce qui voudrait dire que nous n'en aurions plus besoin.
Coluche n'avait-il pas lui-même espéré les arrêter ?
Mais j'ai bien peur que le succès aidant, nous ne puissions plus nous en passer.
C'est bien là tout le drame." Le titre, volontairement provocateur, reste malheureusement d'actualité.
Aujourd'hui, la "campagne" de l'Hiver 2011 s'ouvre avec le constat que la tâche reste immense et que les situations demeurent difficiles, chômage aidant. Les chiffres publiés aujourd'hui le rappelent durement.
Finalement, il fait bon de pouvoir payer des impôts... C'est qu'on est censé pouvoir les payer.
Mais à trop tirer sur la corde, de taxes, d'impôts en veux-tu en voilà, nous voyons qu'en France nous nous "grecquisons".
Il faut réduire les dépenses mais dans le cas des Français, comme des Grecs, seul le chemin pour augmenter les ressources permettra de sortir de l'ornière les uns ou les autres.
Si demain le développement économique ne redevenait pas une réalité concrète, les Restos du Coeur ne suffiront plus.