Initiée par le STIF, l'opération va durer le temps de l'alerte aux particules qui encombrent les airs français. Destinée à susciter les vocations aux transports en commun, en particulier aux détenteurs de véhicules n'ayant pas le bon numéro, pair ou impair - on finit par ne plus savoir... - la solution aurait également eu un sens renforcé si le stationnement en périphérie de la gare avait été rendu gratuit.
Au final, malgré le coût de 3,80 euros, la journée revient à dix euros, stationnement compris, est-ce bien rentable pour l'usager ? A voir si la place de parking restait "trouvable" car au delà de la volonté de restreindre l'usage de la voiture, encore faudrait-il que l'accès à la station de transport en commun soit possible. Ou alors vous aurez les parkings des zones commerciales de la grande périphérie complètement phagocytés par les usagers du bus ou du RER comme constaté à Orgeval voire à l'hôpital de Poissy...
Une chose est sûre, tout le monde n'habitant pas "à la ville", la voiture fusse-t-elle électrique à encore de beaux jours devant elle, n'en déplaise à la Maire de Paris et consorts.