T'AS PAS 100... milliards ?
Les "100 balles" (un franc) c'est de l'histoire ancienne, définitivement, puisque le Franc, ancienne monnaie nationale, n'a plus cours depuis vendredi dernier.
Le Franc s'est transformé en Euro, monnaie unique qui a failli être "commune" si le choix avait été autre par un certain Balladur, premier ministre qui s'est révélé être faible pour ne pas dire "mou"...
Plusieurs effets concrets à celà, après la découverte du "taux" de change à 6,5596 Francs pour un euro, qui a perturbé le fonctionnement des Français avec ce changement de repère un peu dur.
Dur a été le retour à la réalité, avec une inflation due dans un premier temps aux "arrondis" des distributeurs et vendeurs de tous poils. Au même moment, le blocage des salaires était assez majoritaire constaté suite à l'instauration des 35 heures qui ont accru le taux horaire de +10% grâce à une certaine Martine qui croyait que l'on pouvait décréter le partage du travail sans concertation patronale et sans conséquences économiques.
Le retour à la réalité est bien l'enjeu de ces prochains mois et années.
Quand les charges augmentent de manière inconsidérée, rapidement les classes populaires puis les classes moyennes en voient les effets, principalement sur leur compte bancaire : les mois deviennent de plus en plus difficiles, même si les chiffres sont 6,55956 fois plus petits.
Quand les uns trinquent, les autres, par exemple les élus pisciacais de gauche - au hasard, n'en ont cure avec l'augmentation sans précédent des taxes locales. Une superbe manière de "fêter" le passage à l'euro, peut-être, mais une action nécessaire pour arriver à combler la hausse monstrueuse des dépenses de fonctionnement de la ville.
7 millions, au bas mot ! 190 euros par Pisciacais en moyenne, bien mal répartis avec des hausses importantes, pour les "riches retraités". Ramené en Franc, on arrive à plus de ... 45 millions, presque 46, dépensés en plus chaque an par Poissy, dès 2010. Attendons d'avoir le réel de 2011, pour mieux "apprécier" l'écart depuis la nouvelle mandature.
Regardons un peu plus haut : voilà 130 milliards "prêtés" ce week end à nos amis grecs. La France y va de sa contribution, une nouvelle fois, pour 30 milliards, si j'ai bien lu. En francs, nous ne sommes pas loin des 200 milliards, donnés à la Grèce car il ne faut pas espérer se faire rembourser un jour ! Les naïfs, comptez-vous !
Sans compter les 500 milliards de déficits supplémentaires creusés en France depuis 2007. Le chiffre est donné en euros. En Franc, nous aurions 3280 milliards cumulés. Chiffres réellement hallucinants !
Le passage à l'euro a décidemment fait perdre les répères à beaucoup de monde.
A moins que ce ne soit la tête !
Cette polémique autour de ces chiffres est difficilement compréhensible. Les chiffres de l'émission "envoyé spécial " sont éloquents. Je conseille aux lecteurs de revoir l'emission. Derriere ces chiffres, n'avons-nous pas affaire à la recherche du profit de certains abattoirs, en particulier les "100% halal", par simplification du process, rendu de fait moins cher ? En effet, la réponse n'est-elle pas dans le communiqué ? Pourquoi 23% de la production "halal" iraient-il sur le "marché traditionnel" ?
En faisant référence à un entretien publié dans le point, un acteur politique local ne voudrait-il pas dire - sans le dire, histoire de ménager une certaine base élective - que le principe de "hallal" est complètement dépassé dans une société moderne avec ses références et contraintes sanitaires ?
Mais à vouloir se faire peur, on finit par perdre tout bon sens. Ainsi, le poulet est-il réellement égorgé à la main, dans une chaîne où passe des milliers de poulets par jour... ?
Car s'est à se demander s'il ne s'agissait pas seulement d'attaquer une partie de la population, et engendrer un clivage entre français de religions différentes ?
La réelle question est la sécurité sanitaire et son respect. Le principe de donner l'objectif du passage obligatoire à l'ISO 22000 serait plus constructif, puisqu'il y aurait des doutes sur la conformité de 41% des abattoirs français (en 2008).
Cette responsabilité se situe au niveau de l'Etat et de ses services, en dehors de toute étiquette politique et de toute interprétation un peu libre de termes religieux.