La décision du préfet de Seine et Marne de « réquisitionner » chasseurs et agents de l’ONF laisse comme un goût, comment dire... rance, celui des plus belles années 40, les premières. L’arrêté a été rapidement retiré devant le tollé engendré.

Il montre cependant plusieurs points.

Au lieu d’avoir mis des contrôles aux frontières, au lieu de tester en masse nos concitoyens, au lieu de remettre des masques outre au personnel soignant et à l’ensemble de la population, comme pratiqué en Corée du Sud, Hong-Kong et Singapour, ou encore en Allemagne pour être plus proche de nous, la frontière a été mise autour de chaque domicile pour lutter contre le Coronavirus.

L’impréparation flagrante de notre pays, avec un amateurisme sans égal rendu visible sur le terrain, aura un impact sévère sur notre économie et peut-être sur nos libertés avec le « traçage » des individus dont on ne sait pas d’ailleurs s’ils sont infectés ou non, par manque de tests... Mais ce n’est semble-t-il pas un problème, preuve que l’objectif est ni plus ni moins la surveillance systématique, sans commission rogatoire et contrôle d’un juge.

Big brother va définitivement s’installer chez nous, ce malgré le confinement... à Poissy comme ailleurs !

En attendant, Ausweis bitte ! Sous vos applaudissements...

La Poste est un des services clef des villes et des hauts de Poissy en particulier. On le voit avec la fermeture de celle de Beauregard qui oblige tous les habitants à se diriger vers celle du centre-ville avec une affluence soutenue, ce malgré le confinement.

Le premier édile de la ville souhaite sa réouverture comme exprimé à plusieurs reprises lors de sa séance de Facebook Live.

Mais la poste gère au mieux son personnel et ses ressources disponibles notamment ceux qui n’ont pas de problèmes de garde d’enfants ou qui ne sont pas infectés.

La Poste de Beauregard reste fermée dans l’immédiat, faute de personnel suffisant.

Le Coronavirus en est à plusieurs semaines de présence en France et le nombre de morts s’en va croissant. Le taux de mortalité s’envole dans l’Est de la France, mais pas seulement.

Le débat qui fait rage actuellement est la non prise en charge des décès dans les EHPAD où nos anciens sont la proie du manque de moyens, masques notamment, avec un personnel dévoué mais désarmé face à la bataille de longue haleine.

Apres celui des hommes et des femmes, ce sera au tour des entreprises d’être les victimes de ce virus et de l’impréparation flagrante de l’Etat dans sa gestion de la crise. Le chômage partiel, le report de charges et les prêts financiers étant des pis aller, combien d’entre elles vont pouvoir réellement rester debout ? 
 

Le taux de mortalité va être une conséquence notable en France, à Poissy comme ailleurs. Avec ou sans applaudissements aux fenêtres ?