A Poissyscope, nous voyons ce qui ce passe à Poissy, mais par là nous avons aussi un regard sur la France et le monde.
Nos opinions se veulent être objectives, au regard pragmatique, à la lumière de l’idéal républicain que nous avons en référence.
Nous n’hésitons pas à dénoncer les incohérences et les injustices mais aussi la bêtise.
Ainsi, l'affirmation selon laquelle une voiture électrique est un véhicule à émission zéro nous interpelle.
Pourquoi ? Car elle n'est absolument pas vraie : l'électricité produite provient de centrales électriques et beaucoup d'entre elles dans le monde brûlent du charbon ou du gaz, comme en Allemagne par exemple.
Faisons un point :
☝️ Les batteries ne produisent pas d'électricité, mais stockent de l'électricité produite ailleurs, notamment à travers le charbon, l'uranium, les centrales électriques naturelles ou les générateurs diesel !
🤏Donc aujourd'hui 40%, des voitures électriques sur la route sont basées sur le carbone...
☝️ Mais ce n'est pas tout !
Ceux qui sont excités par les voitures électriques et une révolution verte devraient regarder de plus près les batteries :
Une batterie typique de voiture électrique pèse 450 kg, environ la taille d'une valise, qui contient
- 11 kg de lithium,
- 27 kg de nickel,
- 20 kg de manganèse,
- 14 kg de cobalt,
- 90 kg de cuivre
et 180 kg d'aluminium, d'acier et de plastique.
Il y a plus de 6 000 cellules de lithium-ion à l'intérieur.
Pour faire chaque batterie BEV, vous devrez traiter :
- 11 000 kg de sel pour lithium,
- 15 000 kg de minerai pour cobalt,
- 2 270 kg de résine pour nickel
et 11 000 kg de minerai de cuivre.
Au total, vous devez retirer 225 000 kg de terre pour une batterie…
Les terres dites rares se trouvant beaucoup en Chine, la valeur du véhicule électrique même Français est en réalité chinoise de part les composants de la batterie.
«Going Green» peut sembler être un idéal utopique, mais si vous regardez les coûts cachés et incrustés de manière réaliste et impartiale, vous constaterez que «Going Green» aujourd'hui, fait plus de dégâts à l'environnement terrestre qu'il n'y paraît.
L’objectif du 100% électrique à l’horizon 2030 en Europe paraît donc être une pure folie. Avec les déboires actuels de l’industrie automobile allemande, et la capacité limitée des gens à pouvoir s’acheter des véhicules qui ont surenchéri de 30 a 40%, il n’est pas inconcevable que l’objectif soit revu.
Mais pour raison économique, pas écologique malgré ce qui constitue une véritable escroquerie mentale du « c’est bon pour la planète » à la lumière des conséquences concrètes évoquées ci-dessus.
Il existe un terme pour cela : escrologie…
Elle est en action depuis quelques mois et années.
A Poissy comme ailleurs.