En ce jour du 31 janvier 2023, nous sommes tous solidaires dans les luttes.
Lutte pour avoir une retraite digne et financer sa future dépendance
Lutte pour avoir un job, surtout après 55 ans et le conserver jusqu’à 64 ans, et acquérir ses points de retraite dans l’espoir de l’avoir « pleine »
Lutte pour pouvoir l’exercer avec toutes ses capacités physiques dans la durée
Lutte pour pouvoir payer ses factures de gaz et d’électricité
Lutte pour payer ses impôts et taxes en hausse (encore +7% pour la foncière en 2023…)
Lutte pour une abroger cette réforme des retraites inique et injuste
Lutte pour aller travailler ce jour de grève
Lutte pour se chauffer et manger à sa faim
Lutte pour conserver des services publics de qualité
Lutte pour s’y faire réintégrer après bientôt un an et demi de suspension pour non-inoculation d’un produit expérimental appelé par erreur « vaccin »
A chacun sa / ses lutte(s)
A bien réfléchir, vous en avez plusieurs par la convergence
A Poissy comme ailleurs
Le préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris et la directrice générale de l’ARS Île-de-France ont présidé ce mercredi 25 janvier le premier Comité Régional pour l’Investissement en Santé (CRIS) de l’année 2023. Ce CRIS a permis de confirmer une enveloppe supplémentaire pour l’initiative « logement des soignants », de suivre le niveau des solutions de logement financées, de faire un point d’étape sur le suivi et le calendrier des projets prioritaires d’investissement sanitaires et des projets médico-sociaux pour personnes âgées et personnes handicapées et de préciser les exigences en matière de développement durable.
L’attractivité des métiers de la santé est l’une des priorités des services de l’État, avec un objectif de faciliter les logements pour les soignants. Une enveloppe de 25 M€ supplémentaires a été annoncée pour le dispositif « logement des soignants », en supplément des 50 m€ déjà actés lors de la présentation de la stratégie d’investissement « Ségur » de décembre 2021. Cet effort supplémentaire très significatif vise à renforcer la dynamique positive de montée en puissance de la politique impulsée avec les établissements depuis le printemps 2022 et de l’inscrire dans la durée. L’utilisation de ces crédits a été discutée en CRIS : c’est l’occasion de rappeler que ces crédits peuvent également venir en soutien des établissements médico-sociaux, projets que l’ARS peut accompagner techniquement, pour des initiatives de logements temporaires, par exemple d’internes ou de praticiens à diplômes étrangers et pour des projets de valorisation du foncier et la rénovation de logements désaffectés des établissements.
Sur cette enveloppe dédiée au logement des soignants, de nouveaux projets ont été validés avec une aide de 4 m€ supplémentaires pour les professionnels du GHT Nord 94 (Hôpitaux Saint-Maurice), du GHT Yvelines Nord (Poissy-Saint-Germain, Meulan les Mureaux et Mantes) et de l’EPS Ville-Evrard en Seine-Saint-Denis. Pour rappel, 29,7 m€ ont déjà été engagés sur l’enveloppe de 50 m€ dédiée au logement par l’ARS Île-de-France, lors des précédents CRIS.
M. Marc Guillaume, préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris, a souligné « les efforts sans précédent menés par l’ARS et l’importance de l’action de l’État en Île-de-France afin de préserver la présence des professionnels de santé assurant l’attractivité des territoires ».
Dans un second temps, un point d’actualité sur la contractualisation de l’accompagnement des projets prioritaires dans le secteur sanitaire et médico-social a été fait :
Pour le volet sanitaire, 16 projets correspondants à près de 370 m€ d’aides ont déjà été contractualisés ; une douzaine de projets supplémentaires devraient être validés d’ici juin 2023 ;
Pour le secteur des personnes âgées et des personnes handicapées (près de 200 m€ d’aides publiques prévues sur 2021–2024 dans la région pour les personnes âgées), le calendrier des prochaines étapes et les attendus de la part des établissements et des Conseils départementaux a été abordé, dans le cadre du partenariat pluriannuel renforcé entre l’État et les Conseils départementaux sur le volet Autonomie.
Enfin, l’ARS Île-de-France a détaillé les exigences qui s’appliqueront aux établissements au cours de l’instruction des projets prioritaires sanitaires et médico-sociaux sur le plan du développement durable. Ce volet est en effet crucial pour que le secteur de la santé anticipe la transition écologique, avec des projets qui entreront en service dans les prochaines années.
Mme Amélie Verdier, directrice générale de l’ARS Île-de-France, a précisé, par rapport à ces annonces, que « L’ARS reste à l’écoute des besoins des établissements de la région pour leur permettre de développer de nouvelles solutions de logement pour le personnel soignant titulaire ».
Le Conseil de Surveillance de l’Hopital de Poissy-Saint-Germain voit sa tête changer.
Ce sera Arnaud PERICARD, maire de Saint-Germain en Laye, qui le présidera en remplacement de Karl OLIVE, ex-maire de Poissy.
Une volonté affichée de trouver de meilleures conditions de travail aux professionnels et la qualité des soins.
La question et nécessité de réintégrer les soignants suspendus sera-t-elle enfin abordée, avec une suite favorable à l’échelle locale ?
Où continuons-nous dans la tartufferie nationale ?
A Poissy comme ailleurs
L’Italie réintegre les suspendus et refuse l’océan viking, la France rejette les suspendus et accueille l’océan viking !
Deux visions différentes du patriotisme, notion qui n’est plus valable qu’en Ukraine…
Avec la situation des Hopitaux en France, qu’attend-t-on pour réintégrer les personnels suspendus ?
Plus de 430 jours sans travail et sans rémunération, une injustice et un scandale français !
A Poissy comme ailleurs, #réintégrezLePersonnelSuspendu