La mobilité est une problématique omniprésente qu’elle soit en ville, intercités, régionale et nationale.
En région Ile-de-France, l’enjeu est à la hauteur du nombre d’habitants, en millions.
L’attractivité de la métropole, Paris et sa petite couronne, rend stratégiques les moyens de transport.
Le contournement des villes est un sujet récurent pour désengorger leurs centres et traversées. Celui de l’A104 dans l’Ouest parisien n’est toujours pas lancé de manière opérationnelle, ni défini de manière pragmatique et encore moins ambitieuse, depuis 40 ans.
Les représentants du territoire, national, régional ou local, n’ont pas réussi à avoir une vision et position commune pour mettre en œuvre les solutions dont ils déplorent les conséquences de leur absence.
Les initiatives restent des pis-allers car les flux restent présents.
Les actions locales restent possibles pour les améliorer. A Poissy y compris, notamment aux heures dites de pointe.
Il est de notoriété publique que les hauts de la ville sont un piège à véhicules redoutable. On appelle cela un bouchon.
L’avenue de la Maladrerie en est un exemple criant, pour ne pas dire symptomatique.
L’expérience de la semaine passée est révélatrice : bouchon depuis le premier feu-rouge de Beauregard, un quart d’heure pour rejoindre et passer le second à hauteur du Château d’Eau.
Comment est-ce possible ?
Nous avions vu à l’occasion de la fermeture de la rue de la Tournelle et de la déviation montante via la rue Paul Poret que le passage au vert était trop court, générait un bouchon dès le bas de la rue, jusqu’au moment où le vert a été prolongé de quelques secondes.
Quand on observe que le feu du Château d’Eau laisse à peine passer 4-5 véhicules engagés depuis l’avenue de la Maladrerie, alors qu’il y en a une bonne quinzaine en attente, on ne peut que calculer qu’avec 6 à 7 secondes de plus pourrait quasiment doubler ce nombre.
A voir ensuite les répercussions sur les feux en contrebas, mais il semblerait qu’ils soient un peu mieux calibrés question timing, même pour arriver au parking de la gare.
A quoi tient finalement la fluidité de la circulation, à Poissy comme ailleurs ?
La mobilité est l’affaire de tous. Pour la faciliter, le traitement des points noirs doit être une priorité.
Une meilleure qualité de vie est à notre portée à condition d’agir pour ne pas (plus...) subir.