VOEUX, le cache misère à Poissy
Le début d'année est bien particulier dans notre bonne ville de Poissy : vœux officiels annulés, vœux politiques en contre-réaction, vœux pieux en pagaille, des vœux, en veux-tu, en voilà...!
Passons les mondanités avec les grands et moins grands du microcosme local, l'essentiel était au moins de conserver les voeux au personnel de la mairie, ce qui a été fait, même si in fine cela relève de la demi-mesure en 2012.
Le point essentiel est celui du budget prévisionnel, et surtout des dépenses réelles à venir. En 2012, l'effet de report va jouer à plein sur tous les sujets qui ont fait l'objet du "traitement" socialiste, avec l'explosion des coûts à la clef.
La difficulté ne serait pas tant de prévoir les dépenses, nombreuses en communication et en "événements festifs" et en frais de personnels exponentiels, mais l'affectation des recettes.
A force de vouloir faire plaisir à tout le monde, on finit par une insatisfaction générale, car on peut toujours tout faire, à la seule condition de pouvoir le financer !
Mais la cigale pisciacaise ayant chanté et dansé toutes ces petites années, la voilà bien dépourvue après que la crise fut venue. Du peu de crédit qu'elle donna à la fourmi, elle se retrouve sur le chemin du "mal en pis"...
Elle pensait pouvoir s'appuyer sur sa majorité, mais les moutons finissent toujours par penser et par se rebeller. Et si se déroulait un renversement de tendance, le maire ne mènerait plus la danse.
Chacun prendra-t-il ses responsabilités ou laissera-t-il les choses filer ?
Le rêve rose est déjà terminé, mais élus et citoyens ne sont pas encore réveillés ! Sortie de route assurée ? Comme une voiture sans freins n'est pas facile à manœuvrer, peut-on gérer une ville sans budget ? Cette polémique sur les voeux n'est finalement qu'un cache-misère...