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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 08:00

FINI LES VACANCES !

 

 

Aujourd'hui, c'est la fin des vacances scolaires, et le retour au rythme quotidien, enfants compris.

 

La semaine passée, la lettre circulaire de Mme METZGER, adjointe à l'éducation et à la famille, a été envoyée aux parents d'élèves au sujet de la réforme des rythmes scolaires. Cette lettre rappelle le cadre du décret de fin janvier 2013, qui est d'appliquer cette réforme EN SEPTEMBRE 2013 "(sauf demande de dérogation pour 2014 auprès du Directeur Académique)"...

 

Il est plus étonnant de lire le justificatif : " la moyenne des jours de classe en Europe est de 188 jours alors qu'en France nos élèves n'en ont que 144". Ne suffirait-il "simplement" de commencer par restreindre la durée des "grandes vacances", de deux semaines par exemple, nous gagnerions déjà huit jours pour mieux étaler les 864 heures de classe (contre 774 à 821 en Europe) ?

 

Les sept autres points nous éclairent un peu plus, sauf sur le point essentiel du coût des solutions d'accueil dès la fin des cours, solutions dont l'évolution potentielle de durée peut être impactée fortement. Le financement ne serait donc pas un problème ? On peut en douter.

 

Le timing est également particulièrement choisi par nos élus majoritaires. Ce samedi 23 mars à 10h30, une réunion de restitution des "temps de l'enfance" est organisée au CDA, avenue Blanche de Castille, à laquelle sont seuls conviés les parents élus aux Conseils d'Ecoles.

 

Les élus municipaux ont été "oubliés", ce qui est d'autant plus dommage que la prochaine réunion du Conseil municipal où sera traité le sujet se déroulera le 28 mars. En toute conscience de représentant de la République, je me rendrai donc sur place pour participer à cette restitution pour mieux être en mesure de représenter les Pisciacais qui m'ont élu et ainsi réparer l'oubli de Monsieur le Maire et de son adjointe.

 

Daniel DEBUS, Conseiller municipal

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 16:41

RYTHMES SCOLAIRES, l'escalade du front de refus. À l'école de l'Abbaye, le front de refus monte d'un ton en appelant au boycot de la journée du 1er mars. Les enseignants ne font pas grève, l'école reste ouverte.
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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 00:15

RYTHMES SCOLAIRES, LE MAIRE SE PRONONCERA FIN MARS

 

La réunion de conseil municipal de ce mercredi 27 février a été plus animée à la fin qu'au début.

 

En effet, le "débat d'orientation budgétaire" n'a fait l'objet que de courtes escarmouches de l'opposition. La délibération sur la validation du périmètre de l'intercommunalité un peu plus.

 

Ce n'est qu'à la fin que le débat a été plus vif, sur le sujet des rythmes scolaires. Notre premier édile affirme que la concertation a débuté en octobre et que des réponses ont "déjà été données" aux parents. A certains peut-être mais pas à tous.

 

Si l'on partage la volonté de "mettre l'enfant au coeur", en place centrale, on ne peut suivre pleinement monsieur le maire sur son affirmation que peu importe si les parents tiennent "à leur confort". Je n'ai pu m'empêcher de répondre qu'un enfant a tout de même besoin de parents pour grandir, et il ne s'agit pas de compliquer encore plus la vie de ces derniers sachant qu'elle l'est parfois suffisamment comme cela. Ce ne sont pas ceux à qui la mairie a refusé la dérogation d'inscription à l'école qui diront le contraire.

 

Il y a toutefois le problème de fond qui reste à traiter, tant de l'organisation parentale que du coût engendré par cette évolution. C'est bien un problème de fond et non de simple forme.

 

Si nous pouvons tout à fait être d'accord sur le principe que la réforme est l'occasion donnée de revoir plus profondément le fonctionnement global autour de l'enfant, encore faut-il avoir la volonté de partager la globalité des aspects à traiter. Et le montrer.

 

En ricochet, il est ainsi question de l'impact (sur) voire du devenir des associations ou établissements qui dispensent les activités sportives et culturelles, dont l'équilibre de fonctionnement est bien huilé, à commencer par le conservatoire de musique, mais aussi de la présence des animateurs jeunesse, de leur statut entre autres.

 

L'équation n'est pas facile ni évidente à résoudre. Beaucoup de municipalités, toutes couleurs confondues, ont décidés de reporter à 2014. Certaines ont décider d'appliquer dès 2013, comme Saint-Germain-en-Laye et Chambourcy. Tout dépend en fait de l'état d'avancement des travaux ou réflexions qui ont pu être menés dès l'annonce de la réforme. Mais comme à Poissy, la grande problématique reste la communication et somme toute la transparence, en terme de faiblesse voire de manque, il est légitime que l'inquiétude prédomine à l'heure actuelle.

 

L'annonce faite en séance ce mercredi soir par le maire de Poissy qu'il prendra sa décision à la fin mars, soit dans un mois à peine, n'est pas pour rassurer, tout comme son affirmation que "cela ne coûtera pas forcément très cher"... j'ai déjà entendu cela et le résultat était aussi dérivant que l'affirmation était peu précise... 

 

Tout changement en vue génère de la résistance, la fameuse "résistance au changement", ce d'autant plus qu'aucune perspective concrète n'est proposée en contrepartie. Le courage politique n'exclut pas la pédagogie, que ce soit pour un ministre comme pour un maire, ce même si le premier a "refilé le bébé" au second...

 

Il est urgent que le maire de Poissy informe les parents d'élèves par lettre circulaire de la démarche entreprise, avec - autant que possible - les tenants et aboutissants, les avantages et les inconvénients de chaque option, pour ainsi lancer réellement le débat. Sans oublier d'afficher le résultat du sondage effectué auprès de ces mêmes parents d'élèves fin janvier. Il serait même de bon ton de les publier rapidement sur le site web de la ville pour tenir au courant l'ensemble des administrés.

 

"Administrés" est le bon mot à employer, car les parents ne sont pas les seuls concernés ; il y a les grands-parents souvent, les responsables d'associations, voire des commerçants et j'en passe. Toute personne susceptible d'être concernée de près ou de loin par cette réforme doit être mise dans la boucle d'information.

 

Car, in fine, l'enjeu est bien là : l'information doit irriguer la ville sur ce sujet, qui aurait dû être traité comme une véritable "mobilisation générale". A défaut, il ne faut donc pas s'étonner que des parents réagissent, par insuffisance d'information donnée, avec la crainte d'être mis devant le fait accompli. Ce ne serait pas la première fois à Poissy, et de devoir "se démerder" ensuite.

 

L'argument avancé par monsieur le maire de vouloir politiser le sujet n'est que trop facilement avancé pour couvrir ses propres failles ou manquements. Devant l'incertitude de ce qui nous attend et l'impréparation des changements d'organisation induits, la sagesse voudrait que la mise en place à Poissy de la réforme des rythmes scolaires soit repoussée à la rentrée 2014.

 

Donnons donc du temps au temps pour tout mettre à plat, sans précipitation. Des ajustements peuvent toujours avoir lieu car rien n'est parfait du premier coup. Mais, de grâce, s'agissant de nos enfants, ne jouons pas aux apprentis-sorciers et évitons les conséquences désastreuses, même si ce n'était que pour une petite minorité qui ne serait découverte que sur le tard, trop tard... Ma crainte est qu'il y ait multitude de minorités. 

 

La force de la République est avant tout de protéger chacun de nos concitoyens, dans sa particularité. Dans le cas présent, chaque situation devra être prise en compte, sans qu'il soit question de faire jouer le prétexte de l'égalité républicaine pour mieux instaurer une chape contraignante et oppressante, sans intelligence ni reconnaissance de la réalité humaine de la condition parentale (cf les dérogations scolaires en 2010).

 

Soyons d'autant plus nombreux à signer la pétition pour le report.

 

Elle est disponible ICI.

 

Daniel DEBUS - conseiller municipal de Poissy

 

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 11:00

 

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RYTHMES SCOLAIRES, UNE MISE EN OEUVRE TROP RAPIDE

 

DES PARENTS SE MOBILISENT

 

PETITION EN LIGNE

 

 

 

C'est un mouvement de fond qui se lèvent au sujet de la réforme des rythmes scolaires. En France et à Poissy en particulier.

 

La possibilité est donnée aux maires de l'appliquer dès la rentrée de septembre 2013. A Poissy, il semblerait que cela soit le cas. Sous couvert d'une "concertation" par le biais de questionnaires remis aux parents d'élèves en janvier, l'équipe municipale tiendrait visiblement à laisser son empreinte au-delà de mars 2014...

 

L'organisation à mettre en place n'a toutefois pas fait l'objet de concertation au bon sens du terme. Quant au financement, n'en parlons pas ou plutôt si : 50 Euros annuels par enfant financés par l'Etat (avec nos moyens...) sur les 150 euros de coût total estimé. Soit à peine un tiers. Comment financer les deux tiers manquant ?

 

Les enfants et leurs parents, ainsi que les associations sportives et culturelles, seront-ils les dindons de la farce ? L'organisation de chacun ne pourra être qu'impactée lourdement et les quelques mois à venir ne vont pas suffire à la modifier dans de bonnes conditions.

 

Il est donc urgent de reporter toute mise en oeuvre de cette réforme, afin de préparer un projet qui tienne la route à tous points de vue. Et en toute concertation.

 

Une pétition est en ligne ICI

 

Signez et faites signer. Et faites passer le mot...

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 10:00

Réforme des rythmes scolaires :

un nouveau cadeau pour le privé,

un coup de canif à l'égalité républicaine 


Le Ministre de l’éducation nationale vient de faire parvenir aux municipalités un guide pratique pour la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires, document fort instructif en particulier en ce qui concerne le « public » concerné et les dotations budgétaires (« fonds d’amorçage ») qui seront accordées aux communes candidates.

En voici quelques extraits significatifs :

Page 20 :
Les écoles privées ne seront pas concernées par la décision du maire d’appliquer la réforme à la rentrée2013 ou à la rentrée 2014.
En effet, selon le code de l’éducation, les écoles privées organisent librement la semaine scolaire. Chacune d’entre elles décidera donc si elle souhaite appliquer la semaine des neuf demi-journées et déterminera les horaires d’entrée et de sortie de l’école.

Pages 24 et 25 :
Toutes les communes disposant d’au moins une école maternelle ou élémentaire publique ou privée sous contrat percevront au titre de l’année scolaire 2013-2014 une dotation de 50 euros par élève dès lors que les enseignements y seront organisés sur neuf demi-journées par semaine à la rentrée 2013.

Les écoles privées sous contrat seront donc concernées par le fonds au même titre que les écoles publiques dès lors qu’elles organiseront les enseignements sur neuf demi-journées hebdomadaires à la rentrée scolaire 2013. Elles seront également éligibles à la part majorée (communes dites « cibles » DSU ou DSR, Outre mer) de la dotation dans les mêmes conditions que les écoles publiques en 2013 et 2014. (soit +40€ ou +45€ par élève). Les modalités de versement de l’aide aux écoles privées seront précisées par décret.

Page 27 :
la dotation est calculée sur la base du nombre d’élèves scolarisés dans les écoles publiques ou les écoles privées sous contrat de la commune, quel que soit le nombre de ces élèves inscrits à des activités périscolaires.

Que peut-on en déduire ?

Les écoles privées sous contrat sont donc officiellement reconnues comme écoles de la République puisqu’elles vont bénéficier de fonds publics au même titre que l’école publique, tout en conservant leur liberté d’adhérer ou pas aux instructions officielles édictées par le ministère de l’éducation nationale pour mettre en œuvre la réforme des rythmes scolaires !

 

Cette décision est non seulement injuste car les écoles privées (confessionnelles pour la plupart) ne respectent pas les principes fondamentaux de l’enseignement (gratuité, laïcité et respect de la carte scolaire), mais en plus, elle contredit l’article L212-8 du code de l’éducation qui précise à propos des dépenses obligatoires des communes pour le privé sous contrat: Les dépenses à prendre en compte à ce titre sont les charges de fonctionnement, à l'exclusion de celles relatives aux activités périscolaires.

Or, il s’agit bien (page 30) … d’activités périscolaires, qui sont mises en place par les collectivités territoriales en prolongement du service public de l’éducation, (visant) à favoriser l’égal accès de tous les enfants aux pratiques culturelles, artistiques, sportives, etc.
Alors s’agit-il d’un excès de pouvoir ? On peut en douter mais c’est bien révélateur d’une acceptation officielle du dualisme scolaire au sein de notre Etat laïque ( ?).

… et une ouverture vers la marchandisation du système scolaire ?

En dehors de cet aspect qui concerne les valeurs de la République on peut aussi s’interroger sur l’évolution du service public d’éducation, si on comprend bien les termes cités ci-dessus (page 30) il semblerait que les activités déclarées obligatoires jusqu’à présent dans les programmes scolaires (éducation physique, musicale, artistique…) pourraient être transférées au périscolaire avec le caractère facultatif qui les définit, page 36.

 

Alors comment s’organise la participation aux activités périscolaires ?

Même si les familles ne sont pas obligées d’inscrire leurs enfants à ces activités, il est fort à parier que sous couvert de « justice sociale », il soit demandé une participation, probablement dégressive.


Actuellement, la tarification ou la non-tarification des activités périscolaires organisées par les communes ou les EPCI relève déjà de leur compétence. Dans le cas où la commune déciderait d’une tarification, il conviendrait cependant de veiller, dans l’organisation des activités périscolaires, à caractère facultatif, à ce que les ressources des familles ne constituent pas un facteur discriminant entre les élèves.

Voilà toutefois comment générer une percée supplémentaire dans le portefeuille à des parents qui seront mis devant le fait accompli. Même si les activités sont facultatives, chaque enfant aura-t-il la possibilité d’en bénéficier ? La voie de la marchandisation de l’enseignement serait-elle en route ?

 

Car si on comprend bien, les activités périscolaires devraient être un prolongement de l’éducation des enfants mais ne s’adresserait qu’à ceux qui seront volontaires, ou pire encore, à ceux qui pourront payer si les communes l’exigent ?

Au travers de cette analyse, que fait-on du principe d’égalité de tous les enfants de France devant l’éducation nationale ? Venant d’un gouvernement qui se targue d’appliquer des principes de justice sociale ce document ne peut qu’inquiéter les citoyens de notre république qui l’ont élu.

 

A Poissy, l’équipe municipale, premier édile en tête, voudra-t-il se montrer un « bon élève » ou sera-t-il en capacité de s’émanciper de la directive ministérielle ?

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