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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 08:00

Le Sida ne fait plus recette(s)

ni subventions...




Personne n'ignore les difficultés financières de l'Hopital intercommunal de Poissy/Saint-Germain-en-Laye.

Les raisons en sont multiples et plusieurs enquêtes sont en cours, dont une parlementaire dans laquelle se trouve Pierre MORANGE, député-maire de Chambourcy, ville d'accueil de la construction du prochain hopital.

Ce qu'il faut savoir, c'est la présence d'un certain nombre d'associations qui sont spécialisées dans leur domaine, qui gravitent et s'additionne aux services rendus.

C'est le cas des associations d'information et de lutte contre le SIDA, OSIRIS et AVH78.

La situation de cette dernière est plus que préoccupante depuis le départ à la retraite de la précédente coordinatrice, poste clef pour l'animation terrain, et non remplacée - budgétairement parlant.

Pourtant la venue de sa remplaçante a été faite dans les règles de l'art, avec un recouvrement d'un mois, en septembre 2009, pour effectuer le passage de témoin. Mais le contrat de travail de l'hopital, après maints atermoiements, n'a jamais été proposé à la nouvelle, obligeant l'association de l'embaucher en CDD et la payer sur ses fonds propres.

Ce au grand dam du médecin, responsable du service sur le budget duquel était imputé le poste, budget dont la gestion lui a purement et simplement été retirée (comme les autres).

Les moyens financiers s'épuisent à vitesse "grand V", d'autant que la plupart des subventions habituelles, y compris du Sidaction, se font attendre ou ont été annulées. A tel point que l'association va très certainement fermer ses portes à fin juin 2010, ce qui ne serait que la conséquence d'une mise en liquidation par asphyxie.

Plusieurs élus ont été contactés récemment.

Pour le moment, seul Eddie AIT (conseiller régional et maire de Carrières sous Poissy) a réagi, de façon vigoureuse.

Attendons le résultat. 

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 09:00
8 mars, journée internationale
de la femme




Cette journée particulière est devenue un rendez-vous universel, officialisé par l'ONU. Cette année, elle l'est encore plus puisqu'il s'agit de la 100ème.

En effet, cette journée a été lancée en 1910 par des militantes de l'Internationale socialiste.

Au delà de la portée symbolique de cette initiative, ce sont les actes et les progrès concrets pour les femmes qu'il faut mettre en avant, comme :

- 1790 : l
femme a le même droit à l'héritage que les enfants de sexe masculin

- 1850 : création des écoles primaires spéciales pour filles (dans les communes de plus de 800 habitants)

- 1863 : création des cours secondaires pour les filles

- 1881 : ouverture d'un livret de Caisse d'épargne sans autorisation du mari

- 1882 : école obligatoire pour filles et garçons

- 1892 : limitation de la journée de travail à 11 heures pour les femmes

- 1907 : la femme mariée qui travaille dispose de son salaire

- 1928 : création du congé de maternité

- 1944 : droit de vote et d'éligibilité pour les femmes

- 1945 : droit de détenir un chéquier à titre personnel, sans contre-signature du mari

- 1965 : enseignement technique ouvert aux filles

- 1967 : autorisation de la contraception

- 1974 : le droit à l'IVG

- 1975 : libéralisation du droit au divorce, supprimé en 1804 puis réinstauré en 1884 

- 1999 : réforme de la constitution sur la parité homme/femme en politique

Ce long parcours n'est pas encore terminé, puisqu'il reste des blocages et des combats à mener, en France et dans le monde. Par exemple, les questions sociales et raciales, qui se superposent, restent ouvertes. 

Ainsi, dans le monde du travail, la rareté de l'offre d'emploi a généré une concurrence intergénérationnelle terrible, beaucoup plus prononcée chez les femmes que chez les hommes.

Ce qui ramène pour partie à la perception différenciée des corps vieillissants, et du rapport de la société en général aux canons de beauté où la jeunesse prime.

La question du vieillissement ne doit pas faire oublier les autres sujets à traiter, tous âges confondus, qui constituent toujours des sources de vulnérabilité comme par exemple le droit à la retraite, pensions de réversion comprises.

Le travail dominical représente un autre exemple, préjudiciable à la vie familiale et sociale et marquant une vraie régression du statut de la femme dans notre pays.

En conclusion, cette mise en relief (encore et toujours nécessaire) des unes ne doit pas masquer les problématiques des autres au sein de notre République "une et indivisible" où chacun doit pouvoir trouver sa place, peu importe son sexe, ses origines, sa religion ou sa couleur de peau.

Pour cela, le chemin et les défis à relever sont encore longs et difficiles. 


 
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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 20:00
NDA-2010-03-04.jpg

Têtes de liste DLR à Beauregard







Après la journée du 11 février passée dans les transports parisiens et franciliens, où il avait fait une halte à Poissy, Nicolas DUPONT-AIGNAN, tête de liste pour l'Ile de France de DEBOUT LA REPUBLIQUE, est revenu dans la cité de Saint-Louis le matin de ce jeudi 04 mars, à la rencontre des habitants du quartier de Beauregard, sur le marché place Racine. Il était accompagné de Philippe BRILLAULT, maire du Chesnay et tête de liste dans les Yvelines
 
Le quartier de Beauregard à Poissy est le deuxième en taille dans les Yvelines, après celui du Val Fourré.

Il est classé en ZUS (Zone Urbaine Sensible); sa population est de 7500 personnes environ, aux deux tiers en locatifs HLM.

Ce quartier est symptomatique de l'Ile de France et des Yvelines en particulier.

En effet, il cumule les problématiques de :

- transport : fréquence et offre de service défaillants : passé 21h00, plus de trajet gare-quartier par exemple. Ce qui n'a pas empêché la hausse du billet de bus. Deux fois en l'espace de deux ans.

- emploi : taux de chômage en hausse dans le quartier, alors qu'il y était déjà élevé

- logement et services publics : un désengagement persistant des bailleurs sociaux, le prochain transfert de l'Hopital intercommunal, la perte fin 2009 de la subvention ANRU (1,57 millions d'Euros)

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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 07:15

Le budget 2010 en débat



Le prochain conseil municipal devait se dérouler le 31 mars prochain. Il vient d'être déplacé au 14 avril comme l'autorise la Loi de finances 2010 au motif du "fait majeur de 2010 concernant les budgets locaux " qui "est la disparition en tant que telle de la taxe professionnelle".

Une réunion de débat d'orientations budgétaires se déroulera le jeudi 25 mars, pour permettre "à cette date et en toute connaissance des dernières notifications de l'Etat, de déterminer les axes principaux du budget de la commune, tout en prenant en compte les contraintes et incertitudes pesant sur l'avenir des finances locales."

Monsieur le Maire de Poissy annonce également que la commission des finances se tiendra le 7 avril.

Il faut noter les termes choisis du courrier daté du 25 février :

- des contraintes de plus en plus exogènes pèsent sur la plupart des dépenses de fonctionnement
- peu d'élasticité des recettes de fonctionnement

qui soumettent l'équilibre budgétaire à de nouvelles tensions.

L'étude approfondie de trois principaux "paramètres" est annoncée :

- le recours à l'emprunt
- le pouvoir fiscal
- la réduction des dépenses, charges de fonctionnement  et capacité d'investissement confondues.


Voilà pour l'information.

Pour ce qui est de mon appréciation, je ne peux m'empêcher de penser que Monsieur le Maire semble redécouvrir que les recettes et rentrées d'argent sont "exogènes" c'est à dire extérieures.

Mais - faut-il le rappeler - la ville de Poissy n'a jamais détenu de planche à billets.

L'équilibre budgétaire est un impératif annuel récurrent. Sa préparation reste pour partie le fruit des décisions et actions menées les années précédentes, et les arbitrages se font à l'aune d'une politique et des priorités déterminées en conséquence.

C'est le cas des embauches et des augmentations de salaires qui se reportent d'années en années. Je ne manquerai pas de rappeler que c'est un de mes points de discorde avec Frédérik BERNARD, mis en exergue en septembre dernier. 

Ce débat budgétaire sera donc - pour moi - l'occasion de débattre et définir clairement les priorités de la politique de la ville.

Enfin. En tout cas, je l'espère.

Il faut dire qu'une fois fixées et annoncées, ces priorités demanderont les moyens et le financement qu'il faudra tout naturellement attribuer pour être mises en oeuvre.

Car sans vision de la direction et du cap où aller, le naufrage nous guette. Sans cap fixé, il est illusoire de vouloir tenir la barre du grand navire qu'est Poissy.
Ou de vouloir le faire croire.


 

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 10:00
Baguette-magique.jpg

Abracadabra à La Coudraie !








L'article du dernier numéro du "Pisciacais" (n°33 du 11 février) sur le quartier de La Coudraie m'a interpellé, à plusieurs titres.

En premier lieu son titre : "Les travaux ont commencé !". 

Au regard de la suite, le bon titre aurait pu être "La magie a commencé !".

En effet, à lire le texte et l'encart en gras, on apprend que "aujourd'hui, les différents partenaires contribuent à hauteur d'environ 15 millions d'euros au projet de rénovation urbaine de La Coudraie ! Il reste 2,8 millions d'euros à notre charge, soit environ 15% du coût global!"

Pour un projet dont le coût global a été présenté en mars 2009 à 34 millions, le voilà qu'il serait ramené à 17,8 millions, soit près de deux fois moins. Formidable, me diriez-vous.

Mais par quel tour de passe-passe serions-nous partis de 34 millions pour arriver à 17,8 millions ? Dans la foulée, avec un financement municipal de seulement 2,8 millions au lieu de 20 millions ?

Mystère.

Aucun élément n'a été avancé dans l'article, pas même en conseil municipal ni auprès du conseiller que je suis. Pourtant, cette re-configuration vaudrait la peine d'être largement relayée et diffusée.

De même, il n'y a aucun détail sur les sommes apportées par "les partenaires". Serait-ce parce que certains habitants, comme ceux du quartier de La Bruyère y verraient leur contribution indirecte avec les subventions qui seraient versées dans le cadre du projet de construction de logements ?

Venons-en à la deuxième partie de l'encart en gras : "Je considère que c'est un défi réussi, et que nous avons agi de façon responsable pour préserver la bonne santé financière de la ville."

Deux de choses l'une, soit c'est réel et j'applaudirais des deux mains, soit c'est de la propagande par omission d'informations beaucoup moins avouables à la population.
Car passer de 20 millions à 2,8 millions de financement municipal pour au final se rendre compte qu'il faudra faire le chemin inverse (passer de 2,8 à 20 millions...) risque de faire parler dans les chaumières.

Dernier point : "les habitants continuent à être consultés" avec la mise en place "dans les plus brefs délais" d'un dispositif de "Gestion Urbaine de Proximité". C'est sans doute ce qu'il aurait fallu faire dès le départ.

Comme pour ceux de La Bruyère. 
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