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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 07:00

UBU ROI, OUI MAIS ELECTRIQUE

 

C’est à croire que les élus de notre République sont devenus fous.

 

Pour rendre les tarifs d’EDF plus « justes », ils envisagent sérieusement de différencier les tarifs en fonction des régions pour prendre en compte les différences climatiques.

 

Mais pourquoi s’arrêter là ?

Adapter le tarif au mode de chauffage

Si on part du principe qu’il faudrait adapter les tarifs d’électricité en fonction de la température moyenne des différentes régions, ou même des différentes villes (puisque les habitants du Nord doivent davantage chauffer en hiver que ceux du Sud), pourquoi ne pas aller plus loin ? En effet, prendre en compte la température moyenne n’est pas juste. Il y a des régions tempérées qui ne nécessitent ni beaucoup de chauffage, ni de climatisation alors que certaines subissent de fortes variations pendant l’année. Il faudrait donc prendre en compte les températures de l’été et de l’hiver.


En outre, certaines années sont plus chaudes ou plus froides que d’autres. Pire, certaines années peuvent cumuler un hiver plus froid que la moyenne et un été plus chaud, ce qui fait fortement augmenter la facture énergétique. Ne faudrait-il pas mettre en place des décotes spécifiques ces années là pour éviter de peser sur les factures d’énergie ? Et pourquoi ne pas aussi adapter les factures de gaz et de fioul pour être juste ? Pourquoi n’adapter que les factures d’électricité après tout ?


Mais un tel dispositif ne serait pas totalement juste s’il ne prend pas en compte l’âge des bâtiments. En effet, les foyers qui vivent dans une construction récente, bien mieux isolée, ont un avantage compétitif insupportable sur les personnes qui vivent dans des constructions des années 1960. Il convient donc de baisser le prix pour ces dernières et de compenser sur le tarif des précédentes. On pourrait également attribuer un bonus aux personnes qui maintiennent une température raisonnable chez elles (pas plus de 19° en hiver) et sanctionner celles qui surchauffent. La pose d’un mouchard dans tous les logements de France et de Navarre permettrait de fixer le tarif individuellement.


Adapter le tarif à l’équipement

 

Mais il n’y a pas que le chauffage qui influe sur la consommation d’énergie. Il faudrait naturellement tenir compte de l’avantage compétitif de ceux qui cuisinent au gaz et dont la consommation est sous-estimée par rapport à ceux qui utilisent l’électricité. Il faudrait mettre en place un malus en fonction du nombre de bains pris chaque année. Un bonus pourrait être institué pour ceux qui ne réchauffent que la quantité d’eau nécessaire pour leur thé ou leur café. Là encore, un mouchard posé dans les bouilloires permettrait de vérifier si toute l’eau chauffée est bien utilisée par le consommateur ou pas. Ceux qui gaspillent pourraient ainsi être justement sanctionnés.

 

En outre, il convient de favoriser les bons comportements. Des détecteurs de présence humaine dans les pièces permettraient de vérifier que les pièces où la lumière est allumée le sont de manière justifiée. Les abus pourraient ainsi être sanctionnés sur la facture EDF. En outre, il faut également récompenser les citoyens qui achètent des lampes à basse consommation, plus chères. On pourrait donc, contre un certificat ISO-9271 obtenir une décote sur le tarif de l’électricité proportionnel au pourcentage de lampes à basse consommation dans le logement.

 

Enfin, il convient également de sanctionner les comportements irresponsables en appliquant des malus pous la possession et l’utilisation d’appareils qui ne sont pas absolument indispensable (sèche-cheveux, couteau électrique…). On pourrait imaginer que chaque année, un inspecteur énergétique viendrait décerner une note à chaque logement en fonction de son équipement en appareils électriques, pour attribuer un bonus ou un malus éco-citoyen au tarif de l’énergie.

 

La différenciation du tarif de l’électricité en fonction du climat est une aberration technocratique typique d’un PS qui abandonne les classes populaires à la mondialisation et cherche à trouver des gadgets pesudo égalitaires. 

 

Le maintien d’un vrai service public serait sans doute la meilleure solution.

 

Laurent PINSOLLE

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 07:00

EMPLOI PUBLIC-PRIVE,

QUI ASSUME ?

 

Le cri du contribuable nous fait un état de la situation de l'Emploi public en France :

<< Comme le révèlent les annexes au projet de loi de Finances pour 2013, les effectifs de la fonction publique s’élevaient au 31 décembre 2010 à 5,37 millions d’emplois, soit 20 % de l’emploi total en France.

Il s’agit là de la fonction publique au sens juridique strict (nombre de personnes dépendant de l’administration ou d’établissements publics administratifs où le recrutement de l’agent se fait selon le statut général de la fonction publique).

A quoi il faut ajouter :

les missions de service public assurés par les organismes de service publics recrutant des agents qui n’ont pas le statut de la fonction publique (les caisses nationales du régime général de la Sécrutié sociale, les organismes consulaires, les groupements d’intérêt public, les associations syndicales autorisées, les établissements publics à caractère industriel ou commercial, les autorités constitutionnelles)

les entreprises financées par les collectivités publiques (La Poste, la SNCF, la RATP, EDF, GDF, Aéroports de Paris, etc), qui représentent 5,7 % de l’emploi total.

Au total, c’est donc 25,7% de l’emploi français qui est sous perfusion étatique, soit plus d’un quart. Et cela sans compter les faux-nez de l’administration. >>

 

A la lecture de cet extrait, on pourrait se dire "il y en a trop !" et nous avons dans l'esprit que "un peu  moins" ce ne serait pas mal, budgétairement parlant. Tout dépend où on regarde et quoi. Souvenons-nous que la nouvelle distribution des unités militaires (en réduction) ont permis de compléter des effectifs de gendarmerie - entre autres - avec reconversion à la clef, ce qui a été une bonne chose sur le principe même si la proportion n'a pas été exceptionnelle. La donne de la nouvelle carte judiciaire a été moins heureuse dans le sens où la proximité des tribunaux a été en retrait là où il aurait fallu la conserver, faute au lobbying de certains notables au détriment d'autres et de la population.

 

Ne parlons pas de médecine ou des hopitaux, pour lesquels le renouvellement n'est pas assuré dans 20 ans dans un contexte de désert médicaux et de numerus clausus et de dépassement d'honoraires que nous avons déjà évoqué dans ces colonnes récemment. Encore moins des effectifs de la Police Nationale qui a fait les frais d'économies mal placées durant la dernière mandature alors que nous nous trouvons dans un contexte de hausse de la criminalité.

 

Plus proche de nous, à Poissy, où les effectifs se sont municipalisés à vitesse grand V, l'emploi public se porte "bien", hausse budgétaire sans précédent à la clef.  Normal, puisque le maire veut s'occuper des Pisciacais... Multiplication des "maison de" et des animateurs, hausse indiciaire, dépenses de bouche et en tous genres ont fini par se transformer en hausse spectaculaire "assumée" des impôts locaux en 2011, sous le prétexte d'une situation financière catastrophique après seulement trois ans et malgré une cagnotte de 9 millions d'euros laissée par l'ancienne municipalité.

 

Dernièrement, l'évolution législative a pour ainsi dire "forcé" (par pur respect des lois républicaines) notre premier édile de revoir le paiement des heures des employés municipaux, histoire de limiter une masse salariale qui avait évolué de manière un peu trop assumée, mais qu'il n'assume plus sauf probablement à devoir faire assumer aux contribuables, une nouvelle fois, ce qui le plomberait définitivement pour 2014... La matraquage fiscal, local comme national, atteint ses limites.

 

Assumer ne durerait-il qu'un temps ? Le temps de se rendre compte de la réalité sans doute, et d'y revenir par voie de conséquence, sauf à s'engager dans une fuite en avant. A Poissy comme ailleurs. A l'opposé de l'aveu fait en séance de conseil, il faudra décider de couper dans les dépenses. Et donc assumer... 


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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 12:00

Manifestation et réflexion du dimanche

 

Le collectif de défense de l'Hopital de Poissy-Saint Germain a défilé de l'entrée de l'hopital jusque devant la mairie de Poissy, pour interpeller la population sur les difficultées rencontrées par le personnel. A noter le silence "assourdissant" de nos élus locaux, municipaux, départementaux et régionaux.

 

Pourtant plusieurs d'entre eux siègent au Conseil d'Administration. Forts de tous les moyens de communication à leur disposition, faut-il laisser tout le poids et la nécessité du redressement sur les seules épaules du nouveau Directeur ? Le courage et la transparence voudrait qu'il soit accompagné à la juste mesure pour repartir sur la base d'un dialogue renouvellé.

 

Le jusqu'au boutisme de part et d'autre, ne mène jamais à rien de bon, les solutions pour réellement résoudre les problèmes ne font qu'être retardées et se font dans une douleur sur-multipliée. 

 

La meilleure et première décision ne serait-elle pas la nomination d'un médiateur, avant que cela dégénère ? 

Affaire à suivre.

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 07:00

DEBAT COPE-FILLON,


AMNESIE GENERALE ?

 

 

Grande actualité d'un parti de droite, actualité qui a mérité un débat en prime time, faute de l'avoir eu au premier tour des Présidentielles 2012. Pour l'avoir suivi c'est à croire que les deux n’ont pas compris les causes de leur défaite. Défaite électorale mais aussi et surtout défaite de la France qui s'affaiblit, d'année en année,  quelle que soit la couleur du gouvernement.

 

Malgré quelques positions de bons sens (matraquage fiscal, droit de vote des étrangers), aucun des deux n’a compris que les causes de l’affaiblissement de notre pays sont à rechercher dans la politique suicidaire de soumission à Bruxelles et ses diktats.

Difficile quand on a été les complices de cette politique européenne qui se traduit par les délocalisations et le chômage massif, politique qui continue simplement d'être menée désormais par Hollande.

 

Sur les questions essentielles comme l'euro, l'ouverture des frontières économiques et physiques, la disparition de pans entiers de notre industrie, la politique d'austérité, ils ont conservé leurs oeillères et fait preuve d'une amnésie grave, celle d'avoir été aux plus hautes responsabilités pendant 10 ans.

 

Les Français l'auraient-ils oublié, eux aussi ?  

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 07:00

ASSURANCE MALADIE,

MALHEUR AUX PAUVRES !

 

Le problème des dépassements d’honoraires oblige pour le comprendre à entrer dans le détail. Les Français, eux, en comprennent la conséquence : il va être de plus en plus difficile et coûteux de se soigner : malheur aux pauvres !

Cette question résume à elle seule l’étrangement dans laquelle la politique économique, monétaire et financière néolibérale plonge l’Assurance-Maladie dans notre pays.

Côté dépenses, il faut admettre que la médecine coûte et coutera de plus en plus cher, et avec elle toute la protection sociale. C’est la rançon du progrès technique et du vieillissement de la population. Cette augmentation des coûts exige une rationalisation du système qui n’est pas nécessairement synonyme de réduction de la qualité.

On notera néanmoins que ne sont que rarement évoquées les économies directes permises par les techniques en elles mêmes coûteuses mais plus efficaces, les gains économiques globaux résultant de l’allongement de la durée de vie, ni la création et le maintien des emplois de la santé.

La crise de l’Assurance-Maladie et son déficit chronique qui s’accélère est d’abord une crise de recettes. Le chômage de masse depuis trente ans, auquel la récession économique vient s’ajouter depuis 2008, étrangle les revenus de l’Assurance-Maladie qui continuent à peser essentiellement sur les revenus du travail.

Dans ces conditions, il est devenu progressivement impossible de rémunérer les professionnels de santé à un niveau correct compte tenu de leur qualification, de leurs responsabilités, de leur entrée tardive dans la vie professionnelle, des besoins croissants d’investissements et de temps consacré à la gestion administrative ou organisationnelle. Les revenus des professions de santé, non seulement des médecins mais de paramédicaux, se situent en moyenne en dessous de ceux de professions libérales ou techniciennes comparables. Sur l’échelle des revenus médicaux étudiée en 2007 dans les pays de l’OCDE, les médecins français se situent globalement dans une petite moyenne.

Les dépassements d’honoraires sont une création du gouvernement Barre en 1980, au tout début de l’entrée de la France dans la politique néolibérale.

Ils ont consisté à faire payer une part croissante des honoraires médicaux non plus par la solidarité de l’Assurance-Maladie, mais par chaque ménage , que ce soit directement ou par l’intermédiaire des Mutuelles , qui , il faut le rappeler énergiquement, ne sont pas un système de solidarité mais un système d’assurance individuel dont la qualité dépend du montant de cotisations.

Le phénomène a pris depuis une ampleur telle qu’il est devenu une des causes de la médecine à plusieurs vitesses et des “déserts médicaux” : pour s’assurer des revenus suffisants, les dépassements restant pourtant limités dans la grande majorité des cas , les médecins s’installent en priorité dans les zones solvables et désertent les zones plus pauvres, accélérant la spirale de la désertification des territoires.

Pour ne citer qu’un seul chiffre, ceux de l’Ile de France, on notera que la densité médicale pour 100.000 habitants, que ce soit en public ou en privé, est quatre fois plus importante dans la capitale que dans les départements de la grande couronne, qui regroupent 70% de la population de la région, alors même que ceux-ci disposent de moins de médecins que la moyenne nationale.

Que peut-donc proposer dans ces conditions un gouvernement qui fait de la réduction des déficits publics au prix d’une récession sans fin l’axe de sa politique ? D’un côté des bricoles : sanctionner les abus les plus criants et de l’autre faire surtout appel de façon sans cesse croissante aux mutuelles, au risque de les mettre dans des difficultés insurmontables sans relèvement substantiel de cotisations de plus en plus élevées. La hausse se situe en 2012 à plus de 5%. On notera au passage que la taxation fiscale supplémentaire des cotisations voulue par le gouvernement Sarkozy, et que la gauche avait à juste titre dénoncée, est toujours à l’œuvre, les élections étant derrière nous…

C’est donc clair : le gouvernement Hollande, comme celui de Sarkozy, a baissé les bras. Chaque famille française devra sans cesse davantage se soigner en fonction de sa richesse.

Pour en sortir il y a pourtant de nombreuses pistes :

  • transférer davantage les cotisations d’assurance-maladie vers la CSG afin de mettre à contribution les revenus du capital à égalité d’avec ceux du travail;
  • taxer aux frontières les importations provenant des pays qui développent l’esclavage humain et affecter une partie de ces taxes à la protection sociale ;
  • recréer de l’emploi et de la croissance en changeant de système monétaire : la récréation d’un million d’emplois industriels apporterai 10 Milliards de recettes à l’Assurance-Maladie, soit la moitié du déficit actuel;
  • rationaliser le système de soins notamment dans le domaine du médicament, où une économie de 10 milliards est également possible, ce qui permettrait de relever de 25 à 30 % les honoraires médicaux conventionnés.

C’est possible ! Mais on le voit bien : il faut entièrement changer de cap économique, monétaire, social.

 François Morvan


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