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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 13:00

09 NOVEMBRE,

UN NOUVEAU DEPART

 

Cette année j’ai commémoré la mort du Général de Gaulle à… Lille. C'est là que se trouve sa maison natale, 9 rue Princesse.

 

Jusqu’à présent, aucun déplacement « traditionnel » à Colombey-les-deux-églises. Depuis quelques temps, j’y avais pensé, mais y aller serait plus l’occasion de porter un message de résistance et d’espoir, et non un ralliement à ceux qui viennent (pour certains feindre de) pleurer sur sa tombe.

 

Car parmi ceux-là, en suivant la politique nationale actuelle, il y en a qui foulent au pied la pensée gaulienne de rassemblement des Français et d’indépendance de la France. La récente actualité européenne le prouve une fois encore. La crise financière a vraiment bon dos pour museler le peuple, fut-il grec.

 

Comme la vie est un éternel renouvellement, j’ai donc préféré la maison natale du grand Charles à sa dernière demeure.

 

Pour un nouveau départ. Car se prétendre gaulliste est une chose, l'être en est une autre. Les "diplômes de gaullisme" n'existent pas, mais si c'était le cas, bien peu seraient donnés.

 

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 07:00

electrosquat

 

 

VOITURES

(PRESQUE)

ELECTRIQUES

 

 

 

La voiture électrique a de l'avenir en France : pour ou contre, il y a cependant un marché pour ce type de véhicule, plus propre, plus bio, plus nature, plus "tout" en somme.

 

Si on se pose généralement peu de questions quant à la production de l'électricité nécessaire au surplus de besoin de consommation qu'il faudra bien produire (ne nous lançons pas dans le débat du nucléaire, ce n'est pas l'objet de cet article), celle relative à la mise à disposition de l'énergie dans l'espace public devient de plus en plus présente. Car pour l'heure, les batteries utilisées ont une capacité plus que limitée, avec l'autonomie en kilométrage qui l'est tout autant si elle n'est pas couplée avec une autre énergie plus classique.

 

Un projet de places spécifiques a été validé à l'unanimité en séance de conseil municipal il y a quelques mois, avec un projet Renault à sa source. L'usine de Flins qui va accueillir la production de la nouvelle ZOE, première voiture "tout électrique" du constructeur neo-Français, n'est pas loin... PSA n'est pas en reste et avance sur son projet de véhicule électrique, après son abandon des solutions à hydrogène (affaire à suivre).

 

Ces places spécifiques, où sont-elles ?

 

Le site de la Mairie n'est pas très locace sur le sujet, sauf erreur. Alors faites un tour du côté du CCAS pour en apercevoir deux.

 

 

Ah ! deux voitures sur place, un début de succès ?

 

Oh ! deux thermiques !

 

Le civisme devra aller de pair, faute de quoi le "marché" risque de se décourager.

 

 

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 12:00

POUVOIR D’ACHAT,

UNE GAGEURE

 

 


Dans le flot des informations, bien vite oubliées par la crise grecque, l’augmentation de la TVA nous pend au nez, en plus des taxes comme celle sur les sodas.

 

Le pouvoir d’achat était un des thèmes de la précédente présidentielle. Tout le monde pensait pour le « plus de », mais dans les faits, c’est « moins de », y compris avec un euro surévalué (ou les autres monnaies sous-évaluées, le résultat est le même). Le local rejoint le national, puisque depuis peu, tous les foyers pisciacais ont « enfin » reçu la totalité de leurs feuilles d’impôts locaux, non sans quelques surprises.

 

En fait, les 14,8% d’augmentation annoncés sont pas loin de 17,7%. A titre personnel, cela représente un total d’environ 500 euros, soit un demi-SMIC net. Parmi ceux qui sont dans le même cas, certains pourront le payer plus facilement que d’autres. Pour les foyers mensualisés, cela se traduit par une continuité de prélèvement sur novembre et décembre, par rapport au léger ajustement qu’il y aurait dû avoir.

 

Alors force est de constater qu’à Poissy, et malgré les belles paroles de 2010, le rabotage du pouvoir d’achat des familles pisciacaises est devenu quasiment une raison d’être de la municipalité socialiste, avec son « pouvoir de dépense », sans avoir un grand souci du lendemain.

 

La « règle d’or » qui jusqu’à présent concernait l’équilibre des comptes, ne devrait-elle pas changer pour revenir sur des bases saines d’une « dépense maîtrisée », en diminution ? Faute de quoi nous aurons « rebelote » sur le pouvoir d’achat en 2014, voire avant, et ce quelle que soit l’étiquette politique de nos futurs édiles.

 

Impôts locaux : cela fait combien pour vous ? Venez réagir sur poissyscope.fr

 

Cet espace est le vôtre.

 

Daniel DEBUS

Conseiller municipal d’opposition

http://www.pourpoissy.fr

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 20:00

REFONTE DE STATION

Le SIAAP veut « épurer » son site de la Seine Aval pour en faire une oasis. Mais une oasis peut en cacher une autre.

 

Le Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne (S.I.A.A.P) SITE SEINE AVAL – 78600 – MAISONS LAFFITTE a présenté une demande d’autorisation pour procéder à la refonte de l’unité de pré-traitement et à la refonte globale de la station d’épuration de Seine Aval.

Par arrêté inter préfectoral du 17 septembre 2011, une enquête publique sera ouverte du lundi 17 octobre 2011 au Jeudi 17 novembre 2011 inclus, sur le département des Yvelines (35 communes) et le département du Val d’Oise (3 communes) au titre des articles L.214-1et suivants du code de l'environnement.

Pour donner votre avis, les citoyens sont appelés à consulter le dossier comprenant une étude d’impact et le registre d’enquête destiné à revoir les observations des pisciacais au service Environnement, 112 ter rue  du Général de Gaulle - 1er étage,  de 8h 30 à 12 heures et de 13 h 30 à 18 heures.

 

Voilà pour l’annonce officielle.

 

Le site va être réduit de manière substantielle car une grande partie de sa surface va être restituée à son propriétaire, la ville de Paris, soit près de 300 hectares.

 

Dans le même temps, le deux tiers – soit 200 hectares environ - vont être cédés à la ville d’Achères qui va les mettre à disposition d’un syndicat mixte « Paris-Achères ».

Dans ce jeu de taquin, l’enquête publique ne s’intéresse donc qu’à une petite partie de l’opération. C’est un passage obligé, mais l’enjeu final est ailleurs.

 

Ce qui se cache derrière cette opération, c’est en fait les grands préparatifs de la mise en service de la liaison fluviale depuis Le Havre-Rouen, dite à grand gabarit Seine-Nord Europe, prévue pour 2017-2018, avec son flux continu de porte-conteneurs. Car c’est le syndicat mixte en question qui va encadrer le projet du nouveau port d’envergure nationale, situé à Achères, à deux pas de Poissy.

 

S’il va redonner un coup de fouet à l’activité logistique locale et aux installations portuaires de Rouen, avec la construction d’une extension au sud-est de cette agglomération normande,  elle sera avant tout la nouvelle porte d’entrée encore plus grande ouverte des produits d’importation, aux origines lointaines et diverses, faites à bas coûts. « Low cost » en langage initié.

 

Ces produits manufacturés ne seront évidemment pas produits en France. Alors comment ne pas s’interroger sur la manière de rééquilibrer notre balance commerciale, nécessité absolue pour sortir de la spirale infernale des déficits chroniques et de la dette ?

 

Ainsi pour réaliser la réindustrialisation de notre pays, les promesses ne résistent pas à la réalité : au contraire, tout est mis en place pour favoriser les importations … ! A force d’être trop usées, plus personne ne sera en mesure de recycler ces belles promesses face à l’armée de chômeurs qui ne cesse de grossir les rangs en France.

 

Heureusement qu’il nous reste les usines de retraitement des eaux usées. Mais avec les belles plateformes qui vont être construites, elles ne suffiront pas à compenser les emplois industriels perdus. Pas moins de un million perdus en dix ans. Et comme nous n’avons pas encore réellement compris les impacts sur nos comptes publics, nous continuons allègrement.

 

L’oasis Achéro-pisciacaise ne serait-elle pas le cocotier qui cache la forêt ? Il finira bien par être secoué un jour…Mieux vaut tard que jamais, mais à force d’attendre, l’armée qui a été citée se sera mise en marche et pourrait créer quelques surprises, dans les urnes en particulier. Pourquoi pas dès 2012 ?

 

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 14:00

BABY-LOUP, Y ES-TU ?

Où ? A la-i-cité !

 

 

 

Cette semaine, la crèche Baby Loup de Chanteloup-les-Vignes revient sur le devant de la scène. La cour d'appel de Versailles va rendre sa décision ce jeudi 27 octobre au sujet de la salariée qui avait en vain contesté devant les prud'hommes de Mantes-La-Jolie son licenciement après avoir refusé d'ôter son voile.

 

Évoquant le «respect du principe de laïcité mais aussi la vulnérabilité des enfants», l'avocat général avait demandé à la cour de confirmer le jugement du conseil des prud'hommes lors de l’audience qui a eu lieu début septembre. L'ancienne salariée  avait été déboutée en décembre 2010 de toutes ses demandes, en se basant sur le  règlement intérieur» qui édictait un principe de neutralité et interdisant donc implicitement le port de signes religieux tels que le voile. Trois ans après, les positions restaient les mêmes : la salariée plaidait la tolérance et la crèche privée, de son côté, brandissait la laïcité.

 

En France, la laïcité a été une guerre. Elle reste encore et toujours un combat même si son principe est inscrit dans la Constitution. Dans ce sens, il ne devrait plus y avoir besoin de la défendre. 

 

L’intrusion de certains intérêts communautaristes dans le sanctuaire républicain a même été appuyée par la HALDE. En effet, sous la présidence de Louis Schweitzer, elle avait jugé le licenciement discriminatoire, en voulant défendre le différentialisme au nom d’une conception bien particulière des droits individuels, donnant ainsi un sérieux coup de main aux barbus qui prétendent faire régner leur loi dans les cités. Depuis, elle est revenue sur cette délibération mais le mal était fait.

 

La création d’une crèche dans un quartier populaire répond à une démarche de faire fonctionner un projet social fidèle à l’idéal laïc et républicain.  Même si le quartier dans lequel la crèche Baby loup s’est implantée rencontre de grandes difficultés  socio-économiques, il est surtout riche de la mixité de ses habitants, qui vivent ensemble, sans être séparés par «communautés» d’origine.

 

La rencontre avec les autres permet au contraire de forger des esprits critiques, préalable à l’apprentissage de la citoyenneté et à la liberté de conscience.  La laïcité considère les enfants comme des citoyens en devenir, aptes à juger et capables de comprendre le monde qui les entoure. Tous les enfants, quelles que soient leurs origines socioculturelles, méritent de grandir et d’évoluer dans un esprit  d’ouverture aux autres, sans qu’on ne leur impose une vision partiale et sectaire de la société.

Cette vision de la France et de la laïcité est partagée et défendue heureusement par une  majorité de nos concitoyens. La meilleure façon de « vivre ensemble » reste celle de ne pas vivre séparés.

 

Cette harmonie de vie dérange bien sûr ceux qui veulent renforcer la logique de l’entre-soi en ghettoïsant les quartiers populaires.

 

Alors peut-être faudrait-il qu’elle devienne un droit, pour tous, en particulier pour nos concitoyens issus de l’immigration récente, partout, même au travail. Car à Chanteloup-Les-Vignes, c’est le principe même de la laïcité en  France qui a été remis en cause. Or, si la loi de 2004 a réglé la question des signes religieux à l’école, le droit applicable aux salariés du privé reste flou.

 

Si la liberté de croyance est évidemment absolue, la liberté d’exprimer ces croyances est nécessairement limitée par le principe de laïcité. Selon le HCI (Haut-Conseil à l’Intégration), il n’est pas « une opinion parmi d’autres mais le socle de notre République ». Aussi propose-t-il que le législateur autorise clairement les employeurs à imposer une certaine neutralité à travers le règlement intérieur. Ou alors, faut-il décider que la République s’arrête désormais à la porte de l’entreprise ?

 

Selon une étude réalisée par le cabinet « First and 42nd », « la question religieuse est aujourd’hui presque exclusivement posée par les revendications d’employés musulmans ». Et on peut trouver sur des sites islamiques ou islamistes d’avisés conseils permettant aux salariés de faire avancer leurs revendications. Or, selon le HCI, ces exigences peuvent altérer la paix sociale dans l’entreprise, en compliquant les relations entre hommes et femmes mais aussi, parfois, lorsque certains salariés sont pris à partie parce qu’ils ne se conforment pas aux préceptes de leur religion.

 

En somme, si le patron n’a pas à connaître les croyances de ses employés, il est désormais quasi-sommé de s’y adapter. Les entreprises cèdent souvent car elles craignent plus que tout d’être accusées de racisme ou d’islamophobie, alors que les contentieux ont tendance à se multiplier : l’affichage, notamment vestimentaire, des identités et appartenances de chacun se prolongeant par des demandes dérogatoires multiples : demande de repas halal à la cantine, d’horaires aménagés pour le Ramadan ou encore de lieux de prière au travail.

 

Il ne s’agit pas de défendre une conception rigoriste qui interdirait tout « accommodement raisonnable » (*). La laïcité n’empêche pas de mettre un peu d’huile dans les rouages du « vivre-ensemble ». Que l’on permette à un salarié de pratiquer sa religion n’a rien de choquant, tant que cela ne nuit pas à la bonne marche et au climat de l’entreprise. Et que cela se fasse dans la discrétion. Autrement dit, il s’agit de rester dans le cadre d’un arrangement entre adultes consentants, mais en aucun cas il ne doit être considéré comme un « droit acquis ».

 

L’entreprise est une communauté de vie – professionnelle. Avec son pouvoir de gestion et de Direction (**), elle reste maîtresse de son fonctionnement interne. A elle d’en définir les contours, si besoin au travers de son règlement intérieur pour les plus tatillons juridiquement parlant.

 

 

Il faut donc espérer que les magistrats professionnels qui statueront sur l’affaire Baby-Loup se rappelleront en premier lieu que, conformément à l’article 1 de la Constitution, « la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale », et en second lieu que le juge ne peut pas substituer son appréciation à celle du chef d'entreprise quant aux choix à opérer dans le cadre de la gestion de l'entreprise.



 

Il en va simplement du maintien de notre pacte social et républicain.

 

 

 

(*) mais pas au sens où l’entendent les Canadiens, qui est généralement fort déraisonnable

 

(**) le pouvoir de gestion de l'employeur est la manifestation de la liberté d'entreprendre et de la liberté du commerce et de l'industrie. Ce pouvoir a été consacré par la Cour de cassation comme la capacité, pour l'employeur de créer et de diriger l'entreprise comme bon lui semble.

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